mercredi 14 août 2013

L'affaire de la disparition de la petite "Maddie" (2007)

   Portugal: l'inquiétude grandit après la disparition d'une fillette anglaise    
Par Lévi FERNANDES
 
   Les enquêteurs portugais qui poursuivaient samedi les recherches d'une fillette anglaise de trois ans disparue jeudi, confirmaient la thèse de l'enlèvement, alors que les parents de la petite Madeleine, ont lancé la veille un appel aux éventuels ravisseurs.
   "Nous disposons d'élements qui corroborent la thèse de l'enlèvement", a déclaré Guilhermino Encarnaçao, directeur national adjoint de la Police judiciaire lors d'une conférence de presse, sans communiquer d'autres précisions.
   Les enquêteurs portugais chargés d'élucider la disparition de la fillette, ayant interrogé plus de 30 personnes, confirmaient ainsi pour la première fois depuis le début de l'enquête la thèse de l'enlèvement.
   Ils estiment par ailleurs disposer d'un portrait robot du suspect mais ont précisé qu'ils ne le diffuserait pas pour l'instant pour ne pas mettre en danger la vie de la fillette, dont la police croit qu'elle se trouve toujours en territoire portugais.
   "Je fais un appel au ravisseur pour qu'il rende la fillette", a lancé M. Encarnaçao lors de ce point de presse.
   La veille, les parents, au comble de l'angoisse, ont lancé un appel à d'éventuels ravisseurs dans une déclaration lue devant les médias portugais: "Nous vous prions, si vous avez Madeleine, laissez-la revenir".
   Ce couple a par ailleurs appelé la population à collaborer à l'enquête. "Nous demandons à toute personne ayant des informations sur la disparition de Madeleine qu'elle contacte les autorités portugaises, pour qu'elle puisse rentrer à la maison saine et sauve".
   Un appel relayé samedi par la presse portugaise. De nombreux journaux publiaient le portrait de la fillette en Une, accompagné du message des parents, un couple de médecins âgé de 38 ans, originaire de Leicester (centre de l'Angleterre).
   La police judiciaire a diffusé de son côté une description de la fillette -- 90 centimètres, cheveux châtains claires, yeux bleu-vert, vêtue d'un pyjama blanc avec des fleurs portant l'inscription Eeyore, manches roses -- et a émis un avis d'alerte aux postes frontières, aux ports maritimes et aux aéroports portugais. Elle a également fait appel à Europol et plus particulièrement à la police espagnole.
   La disparition de la fillette est survenue jeudi soir alors qu'elle dormait dans une chambre d'hôtel d'un complexe touristique à Praia da Luz, près de la ville de Lagos (sud-ouest), avec sa soeur et son frère jumeaux de deux ans, Amelie et Sean, tandis que leurs parents étaient sortis dîner dans un restaurant du complexe touristique.
   Le couple a raconté à la police que pendant le dîner ils allaient vérifier régulièrement si les enfants allaient bien et que quand ils sont rentrés vers 22H00 (21H00 GMT) ils ont constaté la disparition de la fillette. La porte de la chambre était ouverte et les fenêtres de la pièce, au rez-de-chaussée de l'hôtel, avaient été forcées.
   Les pompiers, la police maritime, la gendarmerie et la police, aidés d'une équipe de chiens,... au total près de 150 professionnels, soutenus par la population locale et de nombreux touristes, poursuivaient samedi les recherches pour tenter de retrouver l'enfant disparue. Ils devaient être rejoints dans la journée par une équipe britannique.
   L'ambassadeur du Royaume-Uni à Lisbonne, John Buck, s'est rendu vendredi soir à Lagos pour soutenir les parents de la fillette, qui passent une semaine de vacances dans la région touristique de l'Algarve (sud) en compagnie d'un groupe d'amis. Les grands-parents de la fillette les ont rejoint samedi matin.
   La police judiciaire devrait faire un prochain point lors d'une autre conférence de presse, prévue à 20H00 (19H00 GMT).
   lf/

Source: AFP -- 05/05/2007


   Portugal: la piste d'un ravisseur britannique évoquée pour la petite Maddie
   Par Lévi FERNANDES

   Cinq jours après la disparition d'une fillette anglaise de trois ans, dans une station balnéaire du sud du Portugal, les enquêteurs portugais suivaient lundi la piste d'un ravisseur, qui pourrait être britannique, et élargissaient le périmètre des recherches.
   Les recherches pour tenter de retrouver la petite Madeleine McCann, dite "Maddie", ont été étendues lundi à quinze kilomètres autour de l'hôtel The Ocean Club de Praia da Luz, près de la ville de Lagos (sud-ouest), où est hébergé sa famille depuis le 30 avril dernier.
   Elles englobent désormais notamment le barrage de Bravura proche, à 14 km de là, a indiqué la Garde nationale républicaine (GNR, gendarmerie). 30 résidents et touristes, anglais pour la plupart, se sont joints aux 60 effectifs de la police qui passent la région au peigne fin, a-t-on par ailleurs informé.
   Les enquêteurs portugais comptent par ailleurs sur la collaboration d'Europol, d'Interpol ainsi que des autorités espagnoles et britanniques. Trois policiers anglais collaborent à l'enquête sur place.
   L'absence de demande de rançon de la part d'un éventuel ravisseur a amené la police à suivre la piste d'un prédateur sexuel et des réseaux pédophiles internationaux.
   Les enquêteurs disposent d'un portrait robot du ravisseur présumé, de dos, et sont à la recherche d'un homme qui pourrait être de nationalité britannique, selon des sources policières citées par la presse portugaise lundi.
   "Il s'agit d'un homme de stature moyenne et assez enrobé. Nous connaissons ses principaux traits physiques", a indiqué un responsable de l'enquête au quotidien Correio da Manha.
   La police a choisi de ne pas diffuser ce portrait pour ne pas mettre en danger la vie de la fillette, qui aura quatre ans samedi prochain.
   La disparition de Maddie est survenue jeudi soir alors qu'elle dormait dans une chambre d'hôtel d'un complexe touristique avec ses frères jumeaux de deux ans, tandis que les parents étaient allés au restaurant.
   Tous les hôtes du complexe touristique et employés de l'hôtel ont été interrogés. La GNR a dressé plusieurs barrages routiers dans la région, tandis que des dizaines d'enquêteurs, aidés d'une équipe de chiens, patrouillent la région et que la police maritime continuent de sillonner la côte.
   Les premiers indices recueillis par la police scientifique, selon la presse, semblent indiquer que la porte d'entrée et la fenêtre de l'appartement loué par les parents n'auraient pas été forcés, contrairement à ce qui avait été indiqué dans un premier temps. La porte de la chambre était entrouverte quand les parents sont rentrés.
   D'après José Barra da Costa, un ancien inspecteur de la PJ, interrogé par l'agence de presse Lusa, tout semble indiquer que le ravisseur devait connaître la famille.
   "Nous n'excluons pas le fait que Madeleine ait pu quitter les lieux sans y avoir été forcée", a pour sa part affirmé un responsable de l'enquête dans des déclarations au quotidien populaire 24 horas.
   La mère de Maddie, Kate McCann, a lancé lundi un appel à la télévision au ravisseur présumé lui demandant de ne pas lui faire de mal et de la rendre à sa famille.
   "S'il vous plait, s'il vous plait ne lui faites pas de mal. S'il vous plait dites-nous où nous pouvons trouver Madeleine ou mettez-la dans un lieu sûr et informez quelqu'un", a demandé la mère à "la personne qui est ou qui a été avec Madeleine".
   Dimanche, les parents de la fillette, ont assisté à une messe dans une église de Praia da Luz. Ils ont tenu à remercier la population pour son soutien ainsi que les enquêteurs, parfois critiqués dans la presse britannique.
 
Source: AFP -- 07/05/2007

   Maddie: les enquêteurs suspendent les recherches, mais l'enquête se poursuit
   Par Lévi FERNANDES

   Les enquêteurs portugais ont suspendu vendredi les recherches sur le terrain de Maddie, la petite Anglaise disparue il y a huit jours dans une station balnéaire du sud du Portugal, mais poursuivent l'enquête pour faire la lumière sur cette affaire.
   En milieu de journée, cependant la police continuait d'interroger plusieurs personnes tandis que le père de la fillette, Gerry McCann, affirmait vouloir continuer à "remuer terre et ciel" pour la retrouver.
   "Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour aider la police dans son enquête et nous remuerons ciel et terre jusqu'à retrouver Madeleine", a-t-il déclaré aux journalistes.
   "Nous tenons à exprimer notre gratitude pour les efforts et le soutien que nous avons reçu", a déclaré le père, aux côtés de sa femme, qui tenait un ours en peluche appartenant à la fillette.
   Les enquêteurs ont de nouveau interrogé de nombreux clients de l'Ocean Club, le complexe touristique de Praia de Luz, à 300 km du sud de Lisbonne, d'où Maddie a disparu le 3 mai dernier.
    Par ailleurs, selon les médias portugais, deux hommes et une femme, étaient entendus dans les locaux de la PJ de Portimao (sud). Il s'agirait de touristes hébergés dans le complexe touristique.
   Ces nouvelles auditions nous permettent de "constater d'éventuelles contradictions par rapport aux premières dépositions" et "de recueillir de nouveaux éléments", a expliqué le responsable de la PJ à Portimao, Olegario de Sousa, à l'agence de presse Lusa.
   Lors d'une conférence de presse jeudi, la PJ avait annoncé la réduction de l'important dispositif mis en place, tout en soulignant qu'elle continuait de "déployer tous ses efforts" pour retrouver Maddie, qui aura quatre ans samedi.
   Depuis samedi dernier les enquêteurs privilégient la thèse de l'enlèvement même s'ils n'écartent pas d'autres pistes. "Nous disposons d'élements qui corroborent la thèse de l'enlèvement", avait alors déclaré Guilhermino Encarnaçao, directeur national adjoint de la PJ.
   Jeudi, les parents et grands-parents de Maddie et d'autres Britanniques avaient également été entendus pendant plusieurs heures, la police affirmant toutefois qu'ils ne faisaient l'objet "d'aucun soupçon".
   "Les entretiens ont duré plusieurs heures pour des raisons logistiques. La loi oblige notamment la présence d'interprètes", a indiqué M. de Sousa.
   Il a précisé que pendant cet entretien la police a montré aux parents des photos de suspects éventuels captés par des caméras de surveillance dans des hôtels, des stations de service ou aux abords de distributeurs d'argent.
   Pendant que les parents se trouvaient dans les locaux de la PJ, la police est retournée dans le complexe touristique avec des équipes cynophiles différentes de celles qui avaient inspecté les lieux la semaine dernière. Ces nouvelles inspections "nous permettent de confirmer ou non (...) les premières résultats", a expliqué l'inspecteur de la PJ.
   Des chiens sur la trace de Maddie auraient amené les enquêteurs jusqu'à un autre appartement du complexe, où était hébergé un couple de Britanniques la semaine dernière, et qui a quitté les lieux après la disparition de la fillette le 3 mai, d'après l'édition de vendredi de Correio da Manha. Une information que M. de Sousa n'a pas confirmé.
   Maddie a disparu alors qu'elle dormait dans un appartement de la station balnéaire de Parai da Luz, en compagnie de son frère Sean et de sa soeur Amélie, des jumeaux âgés de deux ans, tandis que les parents dînaient dans un restaurant proche à une cinquantaine de mètres.

  Source: AFP 11/05/2007


   Maddie: une villa fouillée et trois personnes entendues par la justice
   Par Lévi FERNANDES

   Trois personnes étaient entendues lundi soir par la justice à Portimao (sud du Portugal) dans le cadre de l'enquête sur la disparition de la petite Britannique Maddie, tandis qu'une villa a été fouillée par les enquêteurs, a rapporté l'agence de presse Lusa.
   Les trois personnes étaient entendues par le tribunal d'instruction criminelle de Portimao, a indiqué un responsable de la police judiciaire portugaise à Lusa. "Aucune personne n'a été arrêtée pour le moment", a-t-il précisé.
   Ce responsable a confirmé que l'une des personnes entendues par la justice lundi soir était de nationalité britannique et qu'elle habite dans une villa à Praia da Luz, fouillée lundi par les enquêteurs.
   Selon les médias britanniques et portugais, la police portugaise a interrogé lundi ce Britannique, Robert Murat, tandis que la villa où il vit avec sa mère, Jennifer Murat, 79 ans, et son fils de 3 ans était perquisitionnée.
   Dans des déclarations à la chaîne de télévision britannique Sky News, Mme Murat, également de nationalité britannique, a souligné que son fils n'avait pas été arrêté.
   La police judiciaire, aidée d'agents de la police scientifique, a effectué une perquisition dans cette maison située à une centaine de mètres de l'Ocean Club, le complexe touristique du sud du Portugal d'où a disparu Maddie. Les enquêteurs se sont particulièrement intéressés à une annexe, et plus spécialement à un matelas, selon la chaîne de télévision Sic.
   Robert Murat, très actif dans les recherches de la petite Maddie depuis le début de l'enquête, a affirmé avoir été employé par la police au cours de l'enquête comme traducteur pour interroger des témoins, selon plusieurs médias sur place ayant parlé avec lui à plusieurs reprises.
   De stature moyenne, environ 1,70 mètre, et portant des lunettes, cet homme, qui vit au Portugal depuis plusieurs années, pourrait correspondre au portrait robot établi par la police, selon les médias.
   La police aurait décidé de perquisitionner la villa à la suite du témoignage de Lori Campbell, une journaliste britannique travaillant pour le Sunday Mirror. Elle a confié avoir trouvé étrange le comportement de ce trentenaire pendant les jours qui ont suivi la disparition de la fillette.
   D'après la journaliste britannique, il parlait toujours de l'enquête en déclarant qu'il était trop tard, que la fillette devait déjà se trouver en Espagne.
   "J'ai trouvé très étrange qu'il parle beaucoup de la fillette, surtout du travail de la police et de l'état de l'enquête. Par ailleurs, il était très flou sur son passé", a raconté aux télévisions portugaises la journaliste du Sunday Mirror, qui a fait part de ses soupçons à la police.
   La mère du Britannique, un homme divorcé qui a également une fille du même âge que Maddie vivant en Angleterre avec son ex-femme, avait commencé il y a quelques jours à recueillir les témoignages de personnes qui disposeraient d'indications sur la disparition mais auraient peur de se rendre à la police.
   Madeleine McCann, une fillette de quatre ans, a disparu alors qu'elle dormait en compagnie de son frère Sean et de sa soeur Amelie, des jumeaux âgés de deux ans, dans un appartement d'un complexe hôtelier où elle passait des vacances avec ses parents, alors que ces derniers dînaient dans un restaurant à une cinquantaine de mètres de là.
   La police portugaise a rappelé lundi soir qu'elle était toujours orientée vers la thèse du rapt.
   "Dans la mesure où il n'y a pas eu de demande de rançon, l'enlèvement est l'hypothèse qui semble s'imposer, même si nous n'avons toujours aucune certitude", a dit une source proche du dossier à Lusa.
 
Source: AFP -- 14/05/2007

   Interrogan a tres personas y registran casa en Portugal en busca de Maddie
   Por Lévi Fernandes


   Tres personas estaban siendo interrogadas el lunes por la noche por un juzgado de Portimao (sur de Portugal) en el marco de la investigación sobre la desaparición de la niña británica Maddie, mientras un chalé era registrado, informó una fuente de la policía a la agencia Lusa.
   "Ninguna persona fue detenida por el momento", confirmó la fuente de la policía judicial a la agencia Lusa.
   El responsable expresó que uno de los interrogados es británico y residente en la casa que la policía está registrando en Praia da Luz, muy cerca del lugar donde desapareció la pequeña el 3 de mayo.
   Según medios de Gran Bretaña y Portugal, el británico al que la policía estaba interrogando es Robert Murat, dueño de dicho inmueble, en el que vive con su madre y un hijo de tres años.
   La casa de los Murat en Praia da Luz está a unos cien metros del Ocean Club, el lugar donde desapareció Madeleine McCann, "Maddie", que el sábado cumplía cuatro años.
   Varios enviados a la zona del suceso hablaron con Robert Murat estos días y él dijo haber sido utilizado por la policía como traductor para interrogar a algunos testigos en la investigación del caso, que hasta ahora seguía siendo un gran misterio, y que causó gran impacto en Gran Bretaña y Portugal.
   Maddie desapareció el 3 de mayo cuando dormía en una habitación de ese complejo turístico con sus hermanos mellizos de dos años, mientras sus padres habían salido a cenar a un restaurante del barrio.
   En el registro de la casa, los investigadores se interesaron en una de sus dependencias anexas, y especialmente en un colchón, según la cadena de televisión Sic.
   Robert Murat, que reside en Portugal desde hace varios años, mide 1,70 m aproximadamente y lleva gafas, por lo que encaja con el retrato robot del sospechoso, según los medios.
   Las mismas fuentes informaron que la policía decidió registrar la casa tras el testimonio de Lori Campbell, una periodista británica que trabaja para el Sunday Mirror.
   "Me parecía muy raro que hablara tanto de la pequeña, sobre el trabajo de la policía y el estado de la investigación. Por otra parte, era muy impreciso sobre su pasado", explicó la reportera a sus colegas portugueses tras hacer partícipe de sus sospechas a la policía.
   Murat está divorciado y tiene otra hija de la misma edad que Maddie que vive en Inglaterra con su ex mujer.
   La madre del hombre, Jennifer Murat, de 79 años, había comenzado a recoger en los últimos días testimonios sobre el caso, al parecer pidiendo colaboración a personas que no iban a la policía por temor.
   Por su parte, los investigadores recordaron este lunes que se inclinan por la hipótesis del rapto.
   "En la medida en que no hubo petición de rescate, el rapto es la hipótesis más plausible, aunque seguimos sin tener ninguna certitud", dijo una fuente próxima al caso a Lusa.
 
Source AFP -- 15/05/2007


   Madre de Maddie, sospechosa de matar accidentalmente a su hija en Portugal
   Por Levi Fernandes

   PORTIMAO- La madre de la niña británica Madeleine McCann, desaparecida en mayo pasado en Portugal, fue imputada el viernes como "sospechosa de haber matado accidentalmente a su hija", reveló su portavoz David Hughes a la AFP.
   Kate McCann "fue imputada, es sospechosa de haber matado accidentalmente a su hija", dijo Hughes.
   El anuncio tuvo lugar después de que Kate McCann fuese interrogada por segundo día consecutivo por los investigadores de Portimao (sur) sobre la desaparición de su hija el 3 de mayo del apartamento donde la familia pasaba sus vacaciones en la costa portuguesa.
   El portavoz de la policía judicial de Portimao había anunciado poco antes que los investigadores tenían a "un segundo sospechoso" negándose a identificar a la persona imputada porque la ley portuguesa así lo prohibe.
   Según el procedimiento penal portugués, una persona puede ser imputada como sospechosa ("arguida" en portugués) si existen indicios suficientes de su participación en un delito o un crimen.
   El primer sospechoso formal en este cado es Robert Murat, un británico que vivía a pocos metros del lugar donde despareció la niña, en la estación balnearia de Praia da Luz.
   La justicia no presentó cargos cotra Murat, imputado como sospechoso doce días después de que Maddie desapareciese, poco antes de su cuarto cumpleaños.
   Los padres de la pequeña, Kate y Gerry McCann, dijeron que la niña había desaparecido después de que la dejasen sola junto a sus hermanos gemelos de dos años durante la noche mientras comían con amigos en un restaurante del centro de vacaciones donde se alojaban.
   Horas antes de la imputación, Gerry McCann negó las insinuaciones de que su esposa estuviese implicada en la desaparición de la pequeña.
   "Todo aquel que sabe algo sobre lo ocurrido el 3 de mayo sabe que Kate es completamente inocente", afirmó el padre en su blog, que actualiza regularmente en la página web www.findmadeleine.com.
   "Lucharemos por esto hasta el final y no dejaremos de buscar a Madeleine", escribió.
   Durante el interrogatorio policial, los investigadores preguntaron a Kate sobre los rastros de sangre que presuntamente fueron encontrados en un auto que la pareja, ambos médicos, alquiló 25 días antes de la desaparición, explicó anteriormente un portavoz de la familia, Justine McGuinness, a la cadena de televisión británica Sky News.
   "Se ha sugerido que ella estaría de algún modo implicada en la muerte de su hija, lo que resulta evidentemente ridículo", afirmó.
   Gerry entró en las dependencias policiales de Portimao para ser interrogado poco después de que su esposa Kate saliese del edificio.
   Este nuevo giro tuvo lugar después de que la policía portuguesa confirmase que había recibido parte de los resultados de los laboratorios forenses británicos analizando rastros de sangre encontrados en la habitación en que dormía la niña. No se hicieron públicos detalles al respecto.
   Los padres siempre negaron cualquier implicación en la desaparición. Pero la policía afirmó recientemente que temía que la pequeña estuviese muerta y no secuestrada.
   La pareja lanzó una campaña mediática internacional para encontrar a Maddie.
   En ella participaron famosos como la estrella inglesa del fútbol David Beckham y el cantante pop británico Robbie Williams. Los McCann también se entrevistaron con el Papa Benedicto XVI que bendijo una foto de Madeleine.
   Antes de declarar ante la policía el jueves, Kate había hecho un nuevo llamamiento para recuperar a su hija u obtener información sobre su paradero.
   En el mensaje, leído por McGuinness, la madre de la niña decía: "Echo mucho de menos a Madeleine. Gerry y yo queremos llamar de nuevo a la persona o personas que la secuestraron o saben quien lo hizo. No es demasiado tarde, por favor, déjenla libre o llamen a la policía.
   L'affaire McCann met Portimao sens dessus-dessous
   Par Levi FERNANDES


   PORTIMAO  - L'audition et la mise en examen vendredi à Portimao de la mère de la petite Britannique Madeleine McCann, disparue dans le sud du Portugal le 3 mai, a mis sens dessus-dessous cette paisible petite commune aux maisons blanchies à la chaux.
   Depuis jeudi, la petite ville a été envahie par des centaines de journalistes et de touristes qui se sont joints aux badauds pour se masser aux abords du siège de la police judiciaire (PJ), Place du 1er mai, où étaient entendus Kate McCann, puis son époux Gerry, et ont vite débordé la police qui tentait vainement de mettre bon ordre.
   Les services de police ont dégagé un étroit passage pour permette un accès vers les locaux de la PJ et une zone réservée à la presse juste derrière où seuls les journalistes accrédités peuvent pénétrer, les premières loges en quelque sorte, pour voir Gerry et Kate entrer ou sortir.
   Les centaines de curieux étaient quant à eux refoulés plus loin dans la rue barrée à la circulation alors que certains passants manifestaient leur agacement.
   La ville doit célébrer ce week-end la fête des commerçants, et ses organisateurs en ont profité pour lancer des appels à une vaste participation des habitants avec force musique et haut-parleurs.
   Pour les hôtels, cafés et restaurants de la région, l'affaire est une aubaine.
   "Nous avons décidé de rester ouverts plus longtemps", explique le propriétaire du restaurant Paparikos, dont l'établissement se trouve une rue au delà des locaux de la PJ.
   "Normalement nous fermons à 15 heures, mais exceptionnellement nous proposons des repas jusqu'à plus tard". "Hier nous avons servi une trentaine de déjeuners vers 17H", dit-il en souriant en compagnie de sa femme.
   Les employés du restaurant suivent également avec intérêt l'enquête. "C'est incroyable cette affaire!", s'exclame l'un d'eux. "Pour moi il y a quelque chose de louche autour des McCann. Mais bon on verra bien ce que ça va donner!".
   Une meute de journalistes britanniques a investi à nouveau la région pour couvrir une affaire qui n'a cessé de passionner leurs lecteurs.
   "La situation était très calme puis tout à coup, cette nouvelle (la mise en examen de Kate) explose comme une bombe", observe un photographe d'un quotidien britannique.
   "L'opinion britannique est très divisée depuis longtemps. Il suffit de lire les blogs. Les McCann sont l'objet de nombreuses critiques", confie une jeune journaliste travaillant pour une télévision britannique.
   "Alors oui, l'opinion publique anglaise est surprise sans l'être vraiment", estime-t-elle.

Source: AFP -- 07 sep 2007

   Coup de théâtre dans l'affaire Maddie: ses parents mis en examen
   Par Levi FERNANDES

   PORTIMAO  - Plus de quatre mois après la disparition de la petite Britannique Madeleine McCann, ses parents, Kate et Gerry McCann, ont été mis en examen vendredi par la police portugaise, sa mère faisant figure de principal suspect aux yeux des enquêteurs qui privilégient la thèse d'un accident.
   "Kate et Gerry ont été mis en examen mais restent en liberté", a déclaré vendredi peu après minuit (23H00 GMT) leur avocat, Me Carlos Pinto de Abreu, à l'issue de l'interrogatoire de Gerry McCann, entendu pendant plus de huit heures dans les locaux de la Police judiciaire (PJ) de Portimao (sud).
   L'audition du père de la petite Maddie avait débuté vers 15H40 (14H40 GMT), juste avant l'annonce de la mise en examen de son épouse, Kate, entendue pendant seize heures entre jeudi et vendredi.
   Selon l'avocat du couple, les McCann, tous deux âgés de 39 ans, catholiques fervents et médecins --elle généraliste, lui cardiologue--, le couple n'a "été soumis à aucune mesure de contrôle judiciaire". "Ils ont une totale liberté de mouvement", a-t-il assuré, alors que, selon de précédentes informations de source judiciaire, Kate McCann, soupçonnée d'homicide involontaire, fait l'objet d'une assignation à résidence.
   "Sur eux ne repose aucun chef d'accusation et l'enquête se poursuit avec sérénité", a encore affirmé l'avocat.
   Selon le code de procédure pénal portugais, une personne peut être mise en examen ("arguida") s'il existe des indices suffisants de sa participation à un délit ou à un crime, indépendamment du chef d'accusation qui n'est pas obligatoirement précisé.
   Kate McCann est, selon l'un de ses porte-parole David Hughes, "soupçonnée d'avoir accidentellement tué sa fille".
   Des soupçons jugés "risibles" par son époux qui réaffirmait vendredi sur son blog que sa femme était "totalement innocente" et que le couple était déterminé à "se battre par tous les moyens" et à continuer de "chercher Madeleine".
   La mise en examen des McCann a sucité la stupeur à Portimao, où depuis deux jours, des dizaines de journalistes, parmi lesquels de très nombreux Britanniques, et des badauds étaient massés devant les locaux de la PJ.
   Depuis quatre mois, le couple McCann n'a cessé de mobiliser médias, célébrités et jusqu'au pape pour tenter de retrouver leur petite fille, disparue le 3 mai dans la station balnéaire de Praia da Luz alors qu'elle dormait en compagnie de son frère et de sa soeur, des jumeaux de deux ans, tandis que ses parents dînaient avec des amis dans un restaurant à une cinquantaine de mètres.
   Jeudi matin, au moment même où elle entrait dans les locaux de la PJ, Kate McCann avait une fois encore fait lire par son porte-parole un appel aux ravisseurs de sa fille, pour qu'ils la libèrent.
   Selon des proches de la famille, cités vendredi par la télévision britannique Skynews, ce sont des traces de sang trouvées dans une voiture de location qui ont fait porter les soupçons sur Kate McCann.
   Selon la soeur de Gerry, Philomena McCann, les enquêteurs portugais ont laissé entendre que "Kate a tué Madeleine accidentellement, d'une façon ou d'une autre, et qu'elle a gardé le corps avant de s'en débarrasser".
   Ils lui ont proposé une réduction de peine si elle reconnaissait avoir tué sa fille, a affirmé Philomena McCann sur la chaîne ITV.
   La mise en cause du couple, véritable coup de théâtre dans une affaire marquée par une médiatisation sans précédent orchestrée par les époux McCann, fait suite à l'arrivée mercredi au Portugal de résultats d'expertises médico-légales effectuées par le laboratoire médico-légal de Birmingham, en Angleterre.
   Les indices analysés, des traces de sang et de "vestiges biologiques non visibles à l'oeil nu", avaient été trouvés il y a un mois, grâce à des chiens spécialisés venus de Grande-Bretagne.
   La mise en examen des époux McCann porte à trois le nombre de personnes mises en cause depuis la disparition de la petite "Maddie". Le 15 mai, douze jours après sa disparition, un Britannique, Robert Murat, résidant à Praia da Luz, à quelques centaines de mètres du lieu où avait disparu Maddie, avait déjà été mis en examen par la PJ.
   Source: AFP -- 07 sep 2007



   Praia da Luz sous le choc après la mise en cause des parents de Maddie
   Par Levi FERNANDES

   PRAIA DA LUZ  - Après des mois de communication à outrance sur l'affaire "Maddie", les langues se sont brusquement tues samedi à Praia da Luz, station balnéaire du sud du Portugal, après la mise en examen des parents de la petite Maddie, disparue le 3 mai dernier.
   Même les porte-parole des époux McCann, jusque là très prolixes, ont annoncé qu'ils "fermaient leurs portables", l'un d'eux, David Hughes, organisant une conférence de presse ... "off the record".
   Dans les ruelles de Praia da Luz, habitants et touristes, en très grande majorité Britanniques, paraissaient assommés par la nouvelle de la mise en cause des époux McCann, couple jusqu'ici cité en modèle pour son "courage" et sa "dignité", paroissiens exemplaires, qui avaient bénéficié d'un très large soutien de leur commune d'accueil.
   "Je ne veux pas commenter": la réponse revient comme un leitmotiv dans la bouche des ressortissants britanniques de la petite cité, dont plusieurs ont toutefois du mal à cacher leur émotion.
   Devant la supérette Baptista, à quelques mètres du complexe hôtelier Ocean Club où séjournait la famille McCann au moment de la disparition de leur fille, les gens font la queue pour lire les gros titres de la presse et se procurer la dernière édition des tabloïdes anglais, alignés sur différentes piles par terre.
   "Suspects", "les parents soupçonnés", "de victimes à suspects", les titres des principaux journaux portugais et britanniques annoncent tous en Une la mise en examen du couple.
   "Au début, les gens ont soutenu presque inconditionnellement les McCann, mais aujourd'hui ils sont beaucoup plus discrets sur cette affaire", explique l'un des responsables de ce magasin, très majoritairement fréquenté par des Britanniques.
   "Ils ont raison, il vaut mieux attendre de voir avant de se prononcer. Cela me semble l'attitude la plus sensée à adopter", ajoute-t-il.
   Sur les vitrines du magasin, est toujours placardé l'avis de recherche de la petite Maddie. "Avez-vous vu cette fillette?", peut-on lire en portugais devant trois portraits de Maddie.
   Des affiches qu'on trouve également sur les murs d'autres établissements de Praia, mais que certains ont préféré retirer.
   "On n'y croit plus", explique un employé du bar-restaurant Paraiso qui donne sur la plage de Praia da Luz, " alors, on a décidé de décoller les affiches".
   "De toutes façons, ils sont coupables", affirme un quinquagénaire attablé à une terrasse de café, tandis que José, né à Praia da Luz il y a vingt ans, affirme n'avoir "jamais cru à l'enlèvement". "Je connais très bien cet endroit et cette histoire me paraissait très bizarre dès le début", assure-t-il.
   "C'est une ordure!", lance un de ses voisins, en allusion à Kate McCann, la mère de Madeleine, qui avait essuyé des sifflets vendredi à son arrivée à la Police judiciaire de Portimao, où les enquêteurs lui ont signifié sa mise en examen.
   Devant la supérette Baptista, Patricia, une jeune Portugaise trentenaire, feuillette nerveusement les pages d'un quotidien portugais consacrées à l'affaire Maddie: "il y en a assez de cette affaire", confie la jeune femme, manifestement agacée.
   Comme beaucoup de ses compatriotes, Patricia aspire à retrouver rapidement l'atmosphère paisible de son village, où continuent d'affluer des journalistes du monde entier.
   Samedi soir, Praia da Luz s'apprête à célébrer sa patronne, Nossa Senhora da Luz. Catholiques fervents, les McCann a décidé de ne pas assister à l'office religieux. "Mais ils seront présents par le coeur", a assuré un proche de la famille.
   Source: AFP -- 08 sep 2007

   Les parents de Maddie quittent le Portugal en jurant de leur innocence
   Par Levi FERNANDES

   FARO - Moins de 48 heures après leur mise en examen dans l'enquête sur la disparition de leur fille Maddie, les époux McCann, qui jurent de leur totale innocence, ont quitté dimanche le Portugal pour rentrer chez eux, en Grande-Bretagne, et préparer leur défense.
   Kate et Gerry McCann ont décollé de Faro (sud) à 09H40 locales (08H40 GMT) à bord d'un vol Easyjet à destination de East Midlands (Grande-Bretagne), aéroport proche du village de Rothley, où ils résident.
   Quatre mois après la disparition de leur fille, les époux McCann sont soupçonnés, selon leur entourage, d'homicide involontaire et dissimulation de cadavre.
   La nature des charges pesant contre eux n'a pas été officiellement confirmée mais le directeur adjoint de la police judiciaire (PJ) de Faro (sud) Guilhermino Encarnaçao soulignait dimanche que "l'hypothèse de la mort de Maddie prend de plus en plus de consistance".
   Les parents de Maddie, qui jurent de leur "totale innocence", pourraient, selon des informations de la presse portugaise, revenir dès cette semaine au Portugal pour y être entendus par un représentant du ministère public.
   Dans une déclaration à la presse à l'aéroport, la porte-parole du couple, Justine McGuiness, a réaffirmé que les McCann "ne sont en aucune manière impliqués dans la disparition de leur fille chérie".
   Selon elle, Kate et Gerry McCann rentrent pour que "leurs jumeaux, Sean et Amélie, retrouvent une vie normale aussi tôt que possible dans leur pays", mais aussi pour étudier "les actions à entreprendre après les événements des derniers jours qui les ont tellement perturbés".
   Ce départ, a précisé Mme McGuiness, a été "mûrement réfléchi" et a été décidé en total accord avec les autorités portugaises.
   Kate et Gerry McCann, tous deux médecins et âgés de 39 ans, ont été mis en examen vendredi avoir été très longuement entendus par la PJ à Portimao, à une vingtaine de kilomètres de Praia da Luz et laissés en liberté sans qu'aucun chef d'accusation n'ait été retenu contre eux.
   Dans une interview publiée dimanche par le tabloïde News of the World, Gerry McCann a une nouvelle fois clamé son innocence et celle de son épouse.
   "Nous sommes entièrement innocents. Mais désormais nous luttons pour nos vies", y déclare M. McCann. "Nous pensions que nous vivions notre pire cauchemar, mais maintenant cela ne fait qu'empirer, ajoute-t-il. Dans un système que l'on ne connaît pas et dans lequel on n'a pas vraiment confiance, c'est incroyablement effrayant."
   Dimanche, la presse portugaise affirmait que les époux McCann pourraient revenir dès cette semaine au Portugal, pour y être entendus par un représentant du ministère public, susceptible de décider de nouvelles mesures de coercition --du contrôle judiciaire à la détention préventive-- et qui est seul habilité à décider d'une éventuelle "mise en accusation" formelle.
   Sur le terrain, la police continue son enquête "pour retrouver le corps", selon la PJ. Des fouilles devraient reprendre dès lundi avec l'aide de chiens spécialisés. Elles seront, affirme le Diario de Noticias, centralisées dans la zone de Praia da Luz, sur une bande "entre terre et mer".
   Par ailleurs, de nouveaux résultats d'expertises médico-légales sont attendus cette semaine par les policiers, selon la radio TSF.
   Ce sont ces analyses, effectuées par le laboratoire médico-légal de Birmingham, en Angleterre, et dont les premiers éléments avaient été reçus mercredi, qui avaient amené les enquêteurs à suspecter les époux MacCann, et principalement la mère, Kate, d'avoir tué sa fille accidentellement et d'avoir dissimulé le corps avant de s'en débarrasser.
   Selon les déclarations de ses parents, "Maddie" a disparu le 3 mai dernier alors qu'elles dormait dans la chambre d'un complexe hôtelier de Praia da Luz, en compagnie de son frère et sa soeur, tandis que les parents dînaient à une cinquantaine de mètres de là.

 Source: AFP -- 9 sep 2007
   Affaire Maddie: Praia da Luz, nouvelle attraction touristique de l'Algarve
   Par Lévi FERNANDES

   PRAIA DA LUZ (Portugal) - La paisible station balnéaire de Praia da Luz, au sud du Portugal, et le complexe hôtelier d'où la petite Britannique Madeleine McCann a disparu en mai, sont devenus une nouvelle attraction en Algarve pour de nombreux touristes avides de connaître le décor de "l'affaire".
   Alors que les parents de la fillette, Gerry et Kate McCann, soupçonnés d'homicide involontaire et mis en examen, sont rentrés en Angleterre, ils parcourent les principaux lieux fréquentés par le couple - toujours la main dans la main - pendant quatre mois.
   L'appartement 5-A, au rez de chaussée du complexe hôtelier Ocean Club loué par la famille McCann, constitue le plus souvent le point de départ du "tour" pour les curieux qui veulent comprendre ce qui s'est passé en "inspectant" le décor du fait divers les plus médiatisé du moment.
   C'est là que la petite Maddie a disparu le soir du 3 mai alors qu'elle dormait en compagnie de son frère et sa soeur, des jumeaux de deux ans, affirment les parents.
   Là aussi que des traces de sang qui pourraient appartenir à la fillete ont été découvertes par des chiens spécialisés, amenant la police à soupçonner le couple de l'avoir tué accidentellement et d'avoir dissimulé son corps.
   "En moins d'une heure on m'a demandé plusieurs fois où se trouvait l'appartement des McCann", affirme Alison, une britannique séjournant régulièrement dans la station balnéaire.
   Si certains responsables d'établissements hôteliers craignent d'éventuelles conséquences négatives de l'affaire sur le tourisme et sur leurs recettes, d'autres en revanche, comme les chauffeurs de taxis, se frottent les mains.
   "Depuis le début de l'affaire j'ai déjà conduit plusieurs fois des gens qui voulaient voir l'endroit d'où a disparu Madeleine", confie souriant l'un d'eux à l'AFP.
   Il faut également aller voir le restaurant Tapas, où les McCann affirment qu'ils dînaient avec des amis le soir de la disparition, ou le court de tennis où a été prise l'une des dernières photos de Madeleine tenant des balles jaunes entre ses bras.
   L'église du village, où Gerry et Kate McCann, fervents catholiques, assistaient à la messe est particulièrement prisée. Ils s'y sont régulièrement recueillis, entourés de la compassion et de la sympathie de la communauté de Praia, composée en grand nombre de citoyens britanniques, souvent installés à demeure.
   La villa "Liliana" appartenant à Robert Murat, un Britannique résidant à Praia qui a été la première personne mise en examen dans cette affaire, attire également badauds et touristes.
   Tout au long de leur parcours les touristes sont accompagnés par le sourire de la fillette qui continue de s'afficher sur de nombreux avis de recherche avec promesse de récompense que magasins et restaurants conservent à leurs devantures.
    Source: AFP -- 11 sep 2007

   Maddie: la police remet son rapport, les parents préparent leur défense
   Par Levi FERNANDES

   PORTIMAO - La police portugaise devait remettre mardi son rapport sur la disparition de Madeleine McCann au parquet de Portimao (sud), qui devra décider d'une éventuelle mise en accusation de ses parents, soupçonnés d'homicide involontaire et déterminés à "prouver leur innocence".
   Selon la presse portugaise, la mise en examen vendredi par la police judiciaire (PJ) de Kate et Gerry McCann a été motivée notamment par des traces de sang et une odeur de cadavre détectées dans leur voiture par des chiens spécialement entrainés et venus de Grande-Bretagne.
   Les traces de sang découvertes dans le coffre du véhicule, loué par les époux McCann 25 jours après la disparition de leur fille, correspondent "à 80%" au profil génétique de la petite Madeleine, affirment le Diario de Noticias et le Jornal de Noticias.
   D'autres traces et "vestiges biologiques invisibles à l'oeil nu" avaient  été trouvés début août dans la chambre où dormait Maddie la nuit de sa disparition.
   Lundi soir, le directeur national de la PJ Alipio Ribeiro a démenti des informations de presse britannique, affirmant que les échantillons analysés par le laboratoire médico-légal de Birmingham (Angleterre) correspondaient "à 100%" à l'ADN de la petite fille.
   "Aucun des résultats de ces examens ne permet de dire avec une telle précision mathématique que le sang appartient à x ou y", a déclaré M. Ribeiro.
   Il a également estimé qu'en l'état actuel des choses, la détention provisoire du couple McCann n'était "pas envisagée", tout en rappelant qu'il "revient au ministère public de le décider".
   Le directeur général de la PJ a par ailleurs pris la défense de ses services qui, a-t-il dit, travaillent "avec une grande rigueur" et collaborent de manière "excellente" avec la police britannique avec laquelle ils maintiennent "des contacts quotidiens".
   Soumise à une très forte pression de la part de la presse populaire britannique qui a pris fait et cause pour le couple McCann, la PJ se refusait mardi à en dire plus.
   "Les résultats (des expertises médico-légales) sont sous le secret de l'enquête. Tout le reste n'est que spéculations", a déclaré à l'AFP son porte-parole Olegario Sousa, rappelant que "les résultats des analyses sont toujours incomplets."
   Pendant leur longues auditions jeudi et vendredi à la PJ de Portimao, Kate McCann comme son époux Gerry s'étaient refusés, selon la presse, à expliquer la présence de traces de sang dans le coffre de leur voiture.
   Ainsi que le prévoit la loi portugaise, les enquêteurs n'ont à aucun moment précisé les accusations pesant sur eux mais, selon leur entourage, ils sont suspectés d'homicide involontaire et dissimulation de cadavre.
   Depuis la disparition de leur fille le 3 mai, Kate et Gerry McCann ont réussi à maintenir une campagne de mobilisation sans précédent, relayée par la presse britannique et largement alimentée par leurs proches.
   Ce sont eux, et notamment la tante de Maddie, Philomena McCann, qui dès vendredi avaient divulgué à la presse la nature des soupçons pesant sur le couple.
   Mardi, Gerry McCann, que son entourage disait la veille "émotionnellement épuisé", semblait avoir retrouvé suffisamment de combativité pour reprendre la plume sur le site "FindMadeleine.com".
   "Nous sommes absolument persuadés que, lorsque tous les faits seront présentés ensemble, nous pourrons démontrer que nous n'avons joué absolument aucun rôle dans l'enlèvement de Madeleine", écrit-il sur son journal en ligne.
   Réaffirmant que la recherche de Madeleine "doit rester une priorité de l'enquête", Gerry McCann confirme que le couple a "désigné des avoués pour le conseiller et assister son avocat portugais pour préparer sa défense contre d'éventuelles accusations".
   Selon la presse, les McCann ont fait appel au cabinet Kingsley Napley, prisé des célébrités, et qui a eu entre autres clients l'ancien dictateur chilien Augusto Pinochet.
   Source: AFP -- 11 sep 2007


   "Maddie": la procédure judiciaire s'accélère, les parents contre-attaquent
   Par Levi FERNANDES
 
   PORTIMAO - La justice portugaise a été saisie mardi de l'affaire Madeleine McCann, quatre mois après la disparition de la petite fille, dont les parents, soupçonnés d'homicide involontaire, se disent déterminés à "prouver leur innocence".
   Moins de quatre jours après la mise en examen de Kate et Gerry McCann, la procédure judiciaire s'est fortement accélérée mardi avec la remise du rapport d'enquête de la police judiciaire au Parquet qui l'a ensuite transmis à un juge d'instruction.
   Ce rapport, en dix volumes, comprend notamment les comptes-rendus d'audition des parents de "Maddie"  --seize heures d'interrogatoire pour Kate, huit heures pour Gerry--, ainsi que les résultats d'expertise médico-légale, portant sur des traces de sang et de "vestiges biologiques" découverts dans une voiture utilisée par les époux McCann.
   Selon des informations publiées par la presse locale, mais non confirmées offciellement, les traces de sang découvertes dans le coffre d'un véhicule loué par les époux McCann 25 jours après la disparition de leur fille, correspondent "à 80%" au profil génétique de la petite Madeleine.
   Des chiens spécialement entrainés ont détecté dans ce même coffre une odeur de cadavre.
   D'autres traces et "vestiges biologiques invisibles à l'oeil nu" avaient  été trouvés début août dans la chambre où dormait "Maddie" la nuit de sa disparition.
   Lundi soir, le directeur national de la PJ Alipio Ribeiro avait démenti des informations de presse britannique affirmant que les échantillons analysés par le laboratoire médico-légal de Birmingham (Angleterre) correspondaient "à 100%" à l'ADN de la petite fille.
   "Aucun des résultats de ces examens ne permet de dire avec une telle précision mathématique que le sang appartient à x ou y", avait-t-il déclaré.
   Il avait également estimé qu'en l'état actuel des choses, la détention provisoire du couple McCann n'était "pas envisagée", tout en rappelant qu'il "revient au ministère public de le décider".
   Interrogée mardi par les journalistes, la porte-parole du ministère public s'est refusée à préciser si de nouvelles mesures coercitives à l'encontre des parents de Madeleine avaient été recommandées par le parquet.
   Les époux McCann, rentrés dimanche en Angleterre, plus de quatre mois après la disparition de leur fille à Praia da Luz où ils étaient en vacances, n'ont cessé de clamer leur innocence.
   Depuis leur mise en examen, la police judiciaire portugaise, vivement critiquée par l'entourage des McCann et par la presse populaire britannique, était soumise à forte pression pour accélérer la procédure.
   Les enquêteurs avaient reçu lundi soir le soutien de leur hierarchie, par la voix du directeur national de la PJ, puis mardi du ministre de la justice Alberto Costa qui avait assuré avoir "pleinement confiance dans le travail de la police judiciaire".
   A ce jour, les enquêteurs portugais n'ont fourni aucune précision sur la nature des soupçons pesant sur le couple McCann, mais, selon leur entourage, les parents de "Maddie" sont suspectés d'homicide involontaire et de dissimulation de cadavre.
   Mardi, Gerry McCann, que son entourage disait la veille "émotionnellement épuisé", a repris la plume sur le site "FindMadeleine.com" pour réaffirmer que lui et son épouse n'ont "joué absolument aucun rôle dans l'enlèvement de Madeleine" et allaient "préparer leur défense contre d'éventuelles accusations".
   Selon la presse, les McCann ont fait appel au cabinet Kingsley Napley, prisé des célébrités, et qui a eu, entre autres clients, l'ancien dictateur chilien Augusto Pinochet.
  Source: AFP -- 11 sep 2007

   "Maddie": l'enquête se poursuit, les parents contre-attaquent
   Par Levi FERNANDES
 
   POTIMAO- La justice portugaise, saisie mardi de l'affaire de la disparition de la petite Britannique Madeleine McCann, a annoncé la poursuite de l'enquête qui pourrait déboucher sur d'éventuelles mesures à l'encontre des parents, soupçonnés d'homicide involontaire et dissimulation de cadavre.
   "L'enquête n'est pas terminée et de nouvelles procédures sont nécessaires à la suite desquelles d'éventuelles mesures de coercition seront étudiées" à l'encontre de Gerry et Kate McCann, mis en examen vendredi, a annoncé le procureur général de la République, Fernando José Matos, après avoir reçu le rapport d'enquête de la police judiciaire (PJ).
   Ce rapport en dix volumes avait été transmis mardi par la PJ au parquet de Portimao (sud du pays) puis remis au juge d'instruction.
   Selon la presse il comprend notamment les comptes-rendus d'audition des parents de la fillette et les résultats d'analyse de traces de sang trouvées dans une voiture louée par le couple 25 jours après sa disparition et qui pourraient lui appartenir.
   Le procureur général a précisé dans un communiqué qu'une ordonnance devra fixer dans les dix prochains jours quelles sont les recherches et démarches considérées comme nécessaires et "les mesures à prendre notamment en ce qui concerne la situation des personnes mises en examen".
   Aux termes de la loi portugaise ces mesures pourraient aller jusqu'à la détention préventive.
   "Le recours aux mécanismes de coopération internationale" devra également être étudié, a ajouté le procureur général, alors que les époux McCann sont rentrés dimanche en Angleterre - avec l'accord des autorités portugaises - d'où ils ont réaffirmé leur innocence.
   La petite Maddie, alors âgée de trois ans, a disparu le 3 mai alors qu'elle dormait dans la chambre d'un complexe hôtelier à Praia da Luz, dans le sud du Portugal, en compagnie de son frère et sa soeur, des jumeaux de deux ans, tandis que ses parents dînaient dans un restaurant proche.
   La découverte de traces de sang et de "vestiges biologiques", il y a un mois, a totalement modifié le cours de l'enquête et la PJ qui penchait vers la thèse de l'enlévement considère désormais la mort de la petite Maddie comme l'hypothèse la plus vraisemblable.
   Selon des informations publiées par la presse les traces de sang et de "vestiges biologiqes invisibles à l'oeil nu" découvertes dans le coffre du véhicule utilisé par les McCann correspondent "à 80%" au profil génétique de la petite Madeleine.
   D'autres traces avaient été trouvées début août dans la chambre où dormait "Maddie" la nuit de sa disparition.
   Lundi soir, le directeur national de la PJ Alipio Ribeiro avait démenti des informations de presse britannique affirmant que les échantillons analysés par le laboratoire médico-légal de Birmingham (Angleterre) correspondaient "à 100%" à l'ADN de la petite fille.
   "Aucun des résultats de ces examens ne permet de dire avec une telle précision mathématique que le sang appartient à x ou y", avait-t-il déclaré.
   Il avait également estimé qu'en l'état actuel des choses, la détention provisoire du couple McCann n'était "pas envisagée", tout en rappelant qu'il "revient au ministère public de le décider".
   Aucun chef d'inculpation n'a été dicté contre les McCann et les enquêteurs n'ont pas expliqué ce qui les avaient amené à les considérer comme suspects. Les soupçons d'homicide involontaire et de dissimulation de cadavre ont été révélés par l'entourage des McCann à l'issue de l'audition de la mère.
   Mardi, Gerry McCann, que son entourage disait la veille "émotionnellement épuisé", a repris la plume sur le site "FindMadeleine.com" pour réaffirmer que lui et son épouse n'ont "joué absolument aucun rôle dans l'enlèvement de Madeleine" et qu'ils allaient "préparer leur défense contre d'éventuelles accusations".

Source AFP -- 11 sep 2007

   Maddie: la police clôt son enquête et attend la décision du ministère public  
  Par Lévi FERNANDES

    La police portugaise a conclu son enquête sur la disparition de la petite Britannique Madeleine McCann, il y a 14 mois dans le sud du Portugal, et a remis son rapport au Ministère public qui doit décider de poursuivre ou de clore l'investigation, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
   "Le rapport final élaboré par la police judiciaire (PJ) a été joint à la procédure de la dénommée +affaire Maddie+", a indiqué un communiqué du cabinet du procureur général de la République.
   Pour autant, l'enquête sur la mystérieuse disparition le 3 mai 2007 de la petite Maddie, d'un complexe touristique du sud du Portugal, n'est pas terminée.
   "La Police judiciaire continue à la disposition du Ministère public" jusqu'à ce qu'il décide de clore l'enquête, a rappelé à la presse le directeur national adjoint de la PJ, Pedro Carmo.
   Par ailleurs, le secret de l'instruction, prolongé en mai dernier en raison de la "complexité" de l'affaire, "se maintient jusqu'à la mi-août", a précisé le ministère public, qui doit à présent analyser le rapport d'enquête de la PJ pour "déterminer si d'autres démarches sont encore requises ou bien si les conditions suffisantes et nécessaires sont réunies pour clore l'enquête".
   L'annonce du cabinet du procureur intervient après la publication mardi dans la presse d'informations indiquant que les autorités portugaises s'apprêtaient à clore l'enquête et à classer l'affaire, estimant ne pas avoir recueilli de preuves suffisantes pour une mise en accusation formelle.
   Trois personnes sont toujours mises en examen. Outre le Britannique, Robert Murat, les parents de la fillette, Kate et Gerry McCann, soupçonnés d'avoir fait disparaître le corps de l'enfant après une mort accidentelle, ont été mis en examen le 7 septembre dernier.
   Le couple, qui n'a cessé de clamer son innocence, a organisé une campagne internationale sans précédent pour retrouver la petite Maddie.
   Depuis la Grande-Bretagne, le porte-parole des époux McCann, Clarence Mitchell, n'a pas tardé à réagir aux informations publiées dans les médias portugais. Il a estimé que la mise en examen du couple devait être levée "immédiatement" s'il était confirmé que la police allait clore l'enquête et a réclamé l'accès au dossier.
   Les informations contenues dans le dossier "ne peuvent pas rester sur des étagères à prendre la poussière", a-t-il affirmé.
   De son côté, l'avocat portugais du couple Rogério Alves, a affirmé que l'essentiel pour le couple McCann était que les "recherches de leur fille se poursuivent".
   L'enquête, qui a connu un tournant l'été dernier lorsque les enquêteurs se sont mis à privilégier l'hypothèse de la mort de l'enfant s'appuyant sur des indices prélevés dans l'appartement et le véhicule des McCann, était depuis tombée dans une impasse.
   Selon la presse mardi, le rapport d'enquête de la police ne permet d'étayer ni la thèse de l'elèvement, défendu par les parents, ni celle de la mort accidentelle.
   Travaillant sous une forte pression, notamment de la part de la presse britannique, les enquêteurs portugais ont accumulé les revers et les cafouillages.
   L'ancien chef de l'équipe d'enquêteurs, Gonçalo Amaral, s'était vu retirer, en octobre dernier, l'affaire pour avoir ouvertement critiqué ses collègues britanniques de partialité. M. Amaral a pris sa retraite lundi pour, dit-il, retrouver sa "liberté d'expression" et pouvoir "se défendre" dans un livre qu'il s'apprête publier.

   Source: AFP -- 01/07/2008


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