jeudi 23 janvier 2014

Premier test électoral pour la politique d'austérité au Portugal (2013)

Premier test électoral pour la politique d'austérité au Portugal
Par Lévi Fernandes

Le scrutin municipal au Portugal (30 septembre 2013), qui se déroule dimanche en plein examen du plan d'aide du pays par la troïka des créanciers du pays, constitue un premier test électoral pour le gouvernement et sa politique d'austérité de plus en plus contestée.

"Le Portugal traverse un moment très délicat. Il est à prévoir que les partis de la majorité seront pénalisés dans les urnes" pour avoir appliqué les mesures de rigueur demandées par la troïka (UE-FMI-BCE), déclare à l'AFP le politologue José Antonio Passos Palmeira.

C'est la première fois que les Portugais seront appelés à se rendre aux urnes depuis que le pays bénéficie d'un plan de sauvetage international de 78 milliards d'euros accordé en mai 2011 par l'Union européenne et le Fonds monétaire international en échange de mesures d'austérité.

Les élections municipales coïncident avec un nouvel examen du plan de rigueur du Portugal par la troïka, alors que les appels se sont multipliés en faveur d'un allègement de l'austérité.

La cure de rigueur imposée par la troïka, qui a plongé le pays dans la récession, sur fond de chômage record, a provoqué une vague de mécontentement.

Pour autant, les résultats de ces élections ne devraient pas "perturber la politique de rigueur" appliquée depuis deux ans par la coalition de centre droit au pouvoir, estime M. Passos Palmeira.

"Les résultats des élections municipales n'auront aucune conséquence sur la politique nationale", a affirmé à plusieurs reprises le Premier ministre Pedro Passos Coelho, également président du Parti social démocrate (PSD, centre).

La rigueur freinée par la justice

L'opposition socialiste espère de son côté capitaliser sur le ras-le-bol des Portugais et faire le plein de voix. Le dirigeant du PS, Antonio José Seguro, a appelé les électeurs à "faire le bon choix dimanche" pour faire barrage aux politiques du gouvernement.

Le soir du 29 septembre, PSD et PS risquent toutefois de revendiquer tous deux la victoire, pronostique Nelson Garrido, directeur du quotidien de référence Publico: "si le PS espère faire le plein de voix, le PSD souhaite remporter le plus grand nombre de mairies".

Lors des dernières élections municipales en octobre 2009, le PS était arrivé en tête en nombre de voix, mais le PSD avait remporté une majorité de mairies, avec 139 municipalités contre 132 pour les socialistes.

"Ce qui compte vraiment, c'est le nombre de mairies que chaque parti ou coalition parviendra à décrocher", explique M. Passos Palmeira.

"Celui qui aura le plus grand nombre de mairies prendra la tête de l'Association nationale des municipalités portugaises, qui représente un important groupe de pression auprès du gouvernement", ajoute-t-il.

Alors qu'aucun sondage n'a été publié sur un plan national, les études d'opinion au niveau local ne prédisent pas de bouleversements majeurs dans les principales villes du pays, même si les nombreux candidats indépendants pourraient changer la donne.

Dans la capitale portugaise, le maire socialiste Antonio Costa devrait être réélu sans difficultés pour un troisième mandat.

A Porto, un dernier sondage publié vendredi donne le candidat indépendant Rui Moreira en tête, devant Luis Filipe Menezes du parti gouvernemental PSD (conservateur). Le PSD règne sur la capitale du nord du pays depuis 1980. 

M. Moreira fait partie des 80 candidats indépendants qui se présentent cette année aux élections municipales, en nette hausse par rapport aux 54 enregistrés lors des dernières élections en 2009. 

Il bénéficie du soutien du parti populiste CDS, qui fait partie de la coalition de centre droit au pouvoir. Une éventuelle victoire du candidat indépendant serait donc moins sévère pour le gouvernement en place.

La fin de la campagne officielle aura été marquée par la décision jeudi de la Cour constitutionnelle de rejeter plusieurs mesures visant à simplifier les procédures de licenciement.

La Cour constitutionnelle a déjà censuré à plusieurs reprises des mesures d'austérité et d'autres pourraient subir le même sort, ce qui risque de freiner la mise en oeuvre du programme d'aide. 

Source: AFP - 28/09/2013
http://www.finances.net/infos/actions/Premier-test-%C3%A9lectoral-pour-la-politique-daust%C3%A9rit%C3%A9-au-Portugal-663720

Portugal: primer test electoral para la política de austeridad
Por Levi Fernandes

Las elecciones municipales en Portugal, que se celebran el domingo en pleno examen por parte de la troika de las medidas de ajuste económico, serán un test para el gobierno y su política de austeridad, rechazada cada vez con más fuerza por la población.

"Portugal está pasando por un momento muy delicado. Es previsible que los partidos de la mayoría sean castigados en la urnas" por haber aplicado las medidas de austeridad que reclama la troika (UE-FMI-BCE), explicó a la AFP el politólogo José Antonio Passos Palmeira.

Es la primera vez que los portugueses acuden a las urnas desde que el país recibió un plan de rescate internacional de 78.000 millones de euros, acordado en mayo de 2011 por la Unión Europea y el Fondo Monetario Internacional a cambio de que el gobierno aplique medidas de austeridad.

Las elecciones municipales coinciden con un nuevo examen por parte de la troika del plan de ajuste aplicado por el gobierno y mientras se multiplican los llamamientos para reducir la austeridad.

El plan de recortes ha hundido el país en la recesión con un desempleo récord y ha levantado una ola de protestas.

Sin embargo, los resultados de estas elecciones "no deberían perturbar la política de austeridad" que el gobierno de centroderecha está aplicando desde hace dos años, estimó Passos Palmeira.

"Los resultados de las elecciones municipales no tendrán consecuencia alguna sobre la política nacional", sostuvo por su parte en varias ocasiones el primer ministro Pedro Passos Coelho, que preside el Partido Social Demócrata (PSD, centro).

La justicia frena los recortes

La oposición socialista espera a su vez apoyarse en el hartazgo de los portugueses para ganar votos. El líder del PS, Antonio José Seguro, llamó a los electores a "tomar la decisión correcta" para oponerse a la política del gobierno.

Pero el domingo por la noche del tanto el PSD como el PS podrían clamar victoria, según Nelson Garrido, director de Público, el diario de referencia en Portugal. "El PS espera lograr el mayor número de votos pero el PSD pretende ganar la mayoría de las alcaldías", asegura.

En las anteriores elecciones municipales de octubre de 2009, el PS terminó primero en número de votos pero el PSD se impuso en la mayoría de alcaldías, con 139 municipalidades frente a 132 para los socialistas.

"Lo que realmente cuenta es el número de alcaldías que cada partido o coalición pueda ganar", explica Passos Palmeira.

"El que más alcaldías tenga presidirá la Asociación Nacional de Municipalidades Portuguesas, que es un importante grupo de presión ante el gobierno", recuerda.

Aunque no hay sondeos a nivel nacional, los estudios de opinión a nivel local anticipan que no habrá grandes cambios en las principales ciudades del país.

En la capital, el alcalde socialista Antonio Costa debería ser reelegido sin contratiempos para un tercer mandato.

En Oporto, Luis Filipe Menezes, exalcalde PSD de Vila Nova de Gaia, está bien posicionado para ganar la alcaldía de la gran ciudad del norte del país.

Menezes se vio beneficiado por una reciente decisión del Tribunal Constitucional que permite volver a presentarse a los alcaldes que hayan tenido tres mandatos sucesivos pero en otra ciudad.

La campaña oficial, que terminó el jueves, se vio marcada por la decisión del Tribunal Constitucional de rechazar varias medidas para simplificar los despidos.

El Tribunal Constitucional ya ha anulado varias medidas de austeridad del gobierno y otras podrían correr la misma suerte, poniendo en peligro la aplicación del plan de rescate.

Lire: http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iz7nDHM-t0_aHI6eyRa64mSaPvsA?docId=830f1006-b0bb-4edf-a1c4-0f77575d3abd&hl=es

Source: AFP - 27/09/2013


Portugal's austerity policy faces first electoral test
 Levi FERNANDES

Portuguese voters head to the polls on Sunday for municipal elections which offer them their first chance to express at the ballot box their view of the government's austerity programme.

"Portugal is going through a very tricky time," said political analyst Jose Antonio Passos Palmeira.

"It's likely that the main parties will be punished at the ballot boxes" over the introduction of the austerity measures demanded by Portugal's international creditors, he told AFP.

In exchange for a 78-billion-euro ($105-billion) rescue package in May 2011, Portugal's government has imposed tax hikes and wage and pension cuts in a bid to balance the budget, aggravating a downturn that has sent unemployment to a record 17.7 percent at the beginning of this year. 

Despite spreading discontent the Portuguese government has largely pushed forward with measures to repair the public finances as it seeks further disbursements of bailout funding.

The vote comes as auditors from the "troika" of the International Monetary Fund, the European Commission and the European Central Bank are in Lisbon to review Portugal's progress and decide whether to release a 5.5-billion-euro loan instalment.

As the crisis which has wiped 5 percent off Portugal's economic output has caused social spending to surge, complicating the deficit reduction effort, Portugal's government has had its deficit cutting target relaxed twice. 

The Portugese government is seeking another relaxation, an easing of the country's 2014 public deficit reduction target from 4.0 percent to 4.5 percent of GDP, and it is unclear whether they will obtain it.

Earlier this month Standard & Poor's put Portugal's BB long-term credit rating on watch for a possible downgrade over increased risks the eurozone nation will fail to meet the fiscal targets under its international bailout.

No matter what the election results, Passos Palmeira does not believe they will "disturb the austerity policies" implemented by the centre-right government of Prime Minister Pedro Passos Coelho.

Passos Coelho himself has insisted that "the municipal election results will have no effect on national policy."

The opposition Socialists hope to capitalise on the discontent in Portuguese households. Socialist Party leader Antonio Jose Seguro has urged voters to "make the right choice on Sunday".

When the votes are counted, both the Socialists and Coelho's Social Democrats may claim victory, according to Nelson Garrido, director of the Publico daily newspaper.

The Socialists want to win the most votes while the Social Democrats want to control the most town halls, he explained.

At the last municipal elections, in October 2009, both parties achieved those aims.

"What really counts is the number of town halls which each party or coalition manages to win," said Passos Palmeira.

The party that does so will thus head the national association of municipalities, a key pressure group for the government, he added.

Local opinion polls don't predict major changes in the main Portuguese towns. 

In the capital Lisbon, Socialist mayor Antonio Costa looks set to be re-elected to a third term.

However in Porto an independent candidate, Rui Moreira, could end a 33-year hold on Portugal's second city by the ruling conservative party. 

He is one of a considerably higher number of  independent candidates running this year and who could pull off a number of upsets.

Source: AFP - 28/09/2013

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