mardi 14 janvier 2014

L'UE et le FMI dévoilent les détails du plan d'aide au Portugal (2011)

   L'UE et le FMI dévoilent les détails du plan d'aide au Portugal 
   Par Lévi FERNANDES


  Les représentants des institutions européennes et du FMI doivent présenter jeudi les conclusions de leur mission sur le programme d'aide au Portugal de 78 milliards d'euros, mais attendent toujours un consensus politique élargi à un mois des élections législatives anticipées.
   Après l'annonce d'un accord mardi entre le gouvernement démissionnaire et la mission internationale autour d'un programme d'aide au Portugal sur trois ans, le détail des mesures devrait être présenté publiquement jeudi matin.
   La présentation de la recette UE-FMI par le ministre des Finances, Fernando Teixeira dos Santos, sera suivie d'une très attendue conférence de presse de la troïka UE-BCE-FMI prévue à 11H00 GMT au siège de la Commission européenne à Lisbonne.
   Le Danois Poul Thomsen, représentant du Fonds monétaire international (FMI), et les Allemands Jürgen Kröger et Rasmus Rüffer, respectivement à la tête des délégations de la Commission européenne et de la Banque centrale européenne (BCE), doivent présenter les conclusions de leur mission, à pied d'oeuvre depuis le 12 avril dernier, sur le plan de sauvetage du Portugal.
   A l'instar du CDS, parti minoritaire de droite, le Parti social-démocrate (PSD, centre-droit), principale formation de l'opposition, devrait annoncer officiellement jeudi son soutien au plan d'aide. Les partis de la gauche antilibérale ayant refusé de participer aux négociations.
   Le président du PSD, Pedro Passos Coelho, n'a pour l'instant laissé planer aucun doute sur la position de son parti. "Le Portugal a besoin de cet accord" qu'il a qualifié, lors d'un entretien mercredi soir à la télévision publique RTP, de "dur" mais "nécessaire".
   Le consensus politique élargi est l'une des exigences de la troïka UE-BCE-FMI, qui souhaite obtenir des garanties sur la mise en oeuvre de ce programme, quelle que soit l'issue des élections législatives anticipées du 5 juin prochain, convoquées après la démission du Premier ministre socialiste José Socrates.
   Le contenu du programme est déjà largement connu, la presse ayant eu accès dès mercredi au mémorandum d'accord, publié sur plusieurs sites internet.
   Ce plan, qui prévoit une réduction du déficit public plus progressive que prévu (3% du PIB fin 2013) après un déséquilibre de 9,1% l'an dernier, comprend notamment une réduction des retraites supérieures à 1.500 euros, une baisse des dépenses de santé, une hausse de la TVA sur certains produits, une baisse de la durée et du montant des allocations chômage, ainsi que des réformes des marchés du travail, un fonds destiné à renflouer les banques en cas de besoin et un vaste programme de privatisations.
   Ce programme, qui a écarté des mesures plus redoutées telles que la suppression du 13e et 14e mois des fonctionnaires, comporte également des mesures destinées à favoriser la compétitivité de l'économie telles qu'une baisse de certaines charges sociales.
   "J'ai été positivement surpris", a déclaré à l'AFP l'économiste Joao Cesar das Neves. "Ces mesures montrent que la situation n'est pas aussi grave que celle d'autres pays. Je suis étonné que la troïka l'ai reconnu".
   S'il est applaudi par certains, il est en revanche critiqué par d'autres, et notamment les syndicats qui s'inquiètent d'une dégradation de l'économie, avec une récession prévue jusqu'en 2012, et et surtout au plan social.
   "Les conditions de vie des travailleurs, des retraités et d'une grande partie de la population risque de s'aggraver", a affirmé Manuel Carvalho da Silva, secrétaire général de la CGTP, principale confédération syndicale du pays, qui avait lancé un appel à une grève des fonctionnaires vendredi.
Source: 05/05/2011

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    Le Portugal soumis à un programme "dur mais nécessaire" de l'UE et du FMI
   Par Lévi FERNANDES


   Le Portugal sera soumis à un programme "dur mais nécessaire" en échange d'une aide financière de 78 milliards d'euros négociée avec l'UE et le FMI, qui ont salué jeudi le soutien des principaux partis politiques à un mois des élections législatives anticipées.
   "C'est un programme dur, mais nécessaire et juste", a déclaré à Lisbonne le chef de la mission de la Commission européenne, Jürgen Kröger, tandis que son homologue du Fonds monétaire international (FMI), Poul Thomsen, l'a qualifié d'"ambitieux et réaliste".
   Ce programme a "reçu un grand soutien des partis qui ont accepté de dialoguer", s'est félicité M. Kröger précisant que le gouvernement qui "sortira des prochaines élections devra assumer la responsabilité de ce programme" sous peine de se voir "limiter" les transferts de fonds prévus dans l'accord conclu mardi avec le gouvernement démissionnaire portugais.
   Le consensus politique élargi était l'une des exigences de la mission UE-FMI, afin d'obtenir des garanties sur la mise en oeuvre de ce programme, quelle que soit l'issue des élections législatives anticipées du 5 juin prochain, convoquées après la démission du Premier ministre socialiste José Socrates.
   La principale formation de l'opposition de droite a déjà laissé entendre qu'elle soutiendrait ce programme, à l'exception des partis de la gauche antilibérale qui ont refusé de participer aux négociations.
   Le plan de sauvetage du Portugal, troisième pays de la zone euro à recourir à une aide extérieure après la Grèce et l'Irlande l'an dernier, exigera des "efforts majeurs de la population" et "un véritable effort national", ont averti jeudi le Commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, et le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, dans un communiqué.
   "Dans ce contexte, nous soutenons vivement l'intention des autorités de protéger les groupes les plus vulnérables et d'assurer qu'il sera mis en place d'une manière socialement équilibrée", ont-t-il toutefois fait valoir.
   Plus tôt dans la matinée, le ministre des Finances, Fernando Teixeira dos Santos, a présenté les mesures comprises dans ce programme sur trois ans, annonçant qu'il entraînerait une contraction de l'économie "d'environ 2% en 2011 et 2012" et que le chômage pourrait atteindre les 13% d'ici 2013.
   Ces efforts permettront néanmoins de procéder à "des réformes profondes vers une économie plus dynamique", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse dévoilant les grandes lignes de ce plan d'austérité, qui prévoit une réduction du déficit public plus progressive que prévu, à 3% du PIB fin 2013 après un déséquilibre de 9,1% l'an dernier.
   Le détail des mesures était déjà largement connu, la presse locale s'étant procuré le texte de l'accord dès mercredi.
   M. Teixeira dos Santos a confirmé qu'elles comprennent notamment une réduction des retraites supérieures à 1.500 euros, une baisse des dépenses de santé, une hausse de la TVA sur certains produits, une baisse de la durée et du montant des allocations chômage, ainsi que des réformes des marchés du travail, un fonds destiné à renflouer les banques en cas de besoin et un vaste programme de privatisations.
   Applaudi par la plupart des économistes, qui craignaient une cure d'austérité trop sévère face au besoin de croissance économique, ce programme a en revanche été critiqué par les syndicats qui s'inquiètent de son impact social.
   "Les conditions de vie des travailleurs, des retraités et d'une grande partie de la population risque de s'aggraver", a affirmé Manuel Carvalho da Silva, secrétaire général de la CGTP, principale confédération syndicale du pays, qui avait lancé un appel à une grève des fonctionnaires vendredi.

   Source: 05/05/2011




   UE y FMI hablan con patrones portugueses de flexibilidad laboral
   Por Levi Fernandes

   Los miembros de la delegación de la UE y el FMI, encargados de negociar el plan de rescate financiero de Portugal, tantearon a los representantes de la patronal sobre una reforma laboral, mientras el Estado sigue atosigado por unos mercados que en la emisión de deuda de este miércoles pidieron tasas más altas.
   "Entre los aspectos abordados, han querido conocer nuestra posición sobre lo relacionado con la flexibilización del empleo", declaró Joao Vieira Lopes, presidente de la Confederación del Comercio y Servicios de Portugal (CCP), tras una reunión con la delegación de la Comisión Europea, el Banco Central Europeo (BCE) y el Fondo Monetario Internacional (FMI).
   La flexibilidad laboral "es una de las preocupaciones de la 'troika'" internacional, confirmó Joao Machado, de la Confederación de Agricultores de Portugal, añadiendo que "no hay duda de que los tiempos venideros serán muy duros para los portugueses".
   El martes, los negociadores de la UE y el FMI hablaron con las dos grandes centrales sindicales "de las cuestiones ligadas a los subsidios de desempleo" y de las "reformas del mercado de trabajo", según Joao Proença, secretario general de UGT.
   Tras entrevistarse con los representantes internacionales, los sindicatos, los representantes de la patronal y los partidos de oposición de derecha dijeron que la troika presentará al gobierno, a partir de la semana que viene, las medidas que preconiza.
   La troika "quiere informarse de la situación en detalle, y no ha hecho ninguna propuesta ni presentado ninguna medida", explicó el presidente de la Confederación de Empresas Portuguesas (CIP), Antonio Saraiva.
   Los jefes de la misión internacional, que llegaron el lunes a Lisboa para negociar las condiciones del rescate, se han reunido con el gobierno socialista dimisionario y la oposición de derecha, así como con las dos principales confederaciones sindicales y expertos de los sectores de la sanidad y la justicia.
   Por primera vez desde que pidió la ayuda internacional, cuyo monto se estima en 80.000 millones de euros, Portugal emitió deuda este miércoles para satisfacer sus necesidades de tesorería.
   El país captó 1.000 millones de euros a corto plazo, pero con tasas de interés en clara alza respecto a las anteriores emisiones similares: 5,529% para los bonos del Tesoro a seis meses, y 4,046% para los títulos a tres meses.
   "Incluso con un pedido de ayuda exterior sobre la mesa, los inversores que deciden comprarle riesgo a Portugal lo hacen a un precio cada vez más elevado", constató Filipe Silva, estratega de obligaciones en el Banco Carregosa.
   Tras la demanda de ayuda financiera hecha por Portugal el pasado 7 de abril, la UE y el FMI se han declarado dispuestos a concederle un plan de rescate, con la condición de que Lisboa adopte de aquí a mitad de mayo un "programa de ajuste", que deberá incluir medidas de austeridad "ambiciosas" y una política de "crecimiento y competitividad" basada en reformas estructurales y privatizaciones.
   El plan de rescate, estimado en 80.000 millones de euros, deberá comprometer a los principales partidos políticos, para que se cumpla el programa de ajuste exigido a cambio, independientemente del resultado de las elecciones legislativas anticipadas del 5 de junio.
   La conclusión de un acuerdo en el plazo previsto parece apremiante para Portugal, que debe reembolsar cerca de 5.000 millones de euros de deuda el 15 de junio.
   Source: AFP - 20/04/2011
   
  Portugueses juzgan "inevitable" la austeridad y vaticinan un futuro "peor"
   Por Levi Fernandes

    Numerosos electores portugueses entrevistados por la AFP juzgaron "inevitable" la austeridad económica y estimaron que, gane quien gane las elecciones de este domingo, el futuro será "peor".
   "Me gusta mucho nuestro primer ministro, pero se me acabó la paciencia", explica Custodio Colaço, un jubilado de 65 años que vive en Almada, un suburbio obrero del sur de Lisboa.
   "Las cosas tienen que cambiar. Al principio, nos va a resultar difícil, pero no tenemos otra opción", agrega, ajustándose la gorra para protegerse del sol, al salir del colegio electoral en un edificio de este barrio dormitorio.
   Al igual que Colaço, muchos electores interrogados por la AFP este domingo dijeron estar convencidos de que las medidas de austeridad son inevitables.
   "Nuestras cosas no estaban bien y ahora me parece que van a empeorar, pero quiero sancionar al partido gobernante que nos puso en esta situación", explica Maria Margarida, de 57 años de edad.
   Según un sondeo publicado pocos días antes de las elecciones legislativas anticipadas de este domingo, más de las tres cuartas partes de los portugueses piensan que la situación del país dentro de un año será "idéntica" o "peor" que ahora.
   "Tengo miedo", confiesa Maria da Conceiçao Miguel. "Mi jubilación es muy baja y tengo que pagar el alquiler", dice la anciana, apretando su bolso de mano bajo el brazo.
   A su lado, Torval Faria, de 55 años de edad, estima que "las medidas de austeridad son inevitables".
   Lejos de Almada, en el palacio Galveias, construido en el siglo XVII, transformado en biblioteca municipal y, este domingo, en colegio electoral, David, un profesor de informática de 44 años, "espera poca cosa de estas elecciones".
   "El gobierno va a tener muy poco margen de maniobra", agrega. "Los próximos años van a ser difíciles. Probablemente la austeridad no sea la solución, pero ¿qué otra posibilidad tenemos?", pregunta.
   En este barrio acomodado de Avenidas Novas, los electores hacen cola para votar.
   "Voté al PS, pero tuve muchos problemas de conciencia", reconoce Alexandra, de 30 años de edad. "No estoy satisfecha con lo que hizo el gobierno, pero le tengo miedo a la derecha que quiere sacarle responsabilidades al Estado, privatizar la salud, la educación, la cultura", añade esta investigadora universitaria.
   Joao, médico en el sector público, recuerda que él "ya está sufriendo las consecuencias de la austeridad, como todos los funcionarios".
   "Espero que el próximo gobierno haga las cosas mejor que el actual. De todos modos, no se puede cambiar el acuerdo con el FMI (Fondo Monetario Internacional)", agrega este joven, vestido de bermuda y chancletas.
   "Ya teníamos un plan de austeridad, pero con la llegada del FMI a Portugal, contra la voluntad del pueblo, va a ser peor", fustiga un hombre de un poco más de cincuenta años. "Los trabajadores van a pagar el pato", advierte.
   Más de 9,6 millones de electores fueron convocados a estos comicios de una vuelta en el sistema proporcional, para renovar a los 230 diputados del parlamento disuelto a fines de marzo, luego de la renuncia de José Sócrates (socialista), que dirige el gobierno portugués desde 2005.
   Contrariamente a Grecia e Irlanda, en Portugal todos los partidos, exceptuando a la izquierda antiliberal, se comprometieron a respetar estrictamente las condiciones del préstamo de 78.000 millones de euros negociado por el gobierno renunciante a cambio de un programa de rigor y de reformas en tres años.
   Source: 05/06/2011


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