jeudi 23 janvier 2014

SP maintient la note du Portugal en raison d'incertitudes (2014)

SP maintient la note du Portugal en raison d'incertitudes avant la sortie de son plan d'aide
 Par Levi FERNANDES

L'agence Standard & Poor's, qui a renoncé à abaisser dans l'immédiat la note du Portugal en raison des incertitudes concernant la sortie du plan d'aide international en mai prochain, a salué toutefois l'engagement du pays à respecter ses objectifs de réduction des déficits.

L'agence de notation a maintenu à "BB" la note de la dette souveraine du Portugal, qui traduit des risques de non-remboursement pour les investisseurs. 

L'agence estime qu'il y a "des incertitudes" concernant le financement du pays, qui s'apprête à s'affranchir en mai de son plan d'aide international et pointe "des risques" d'instabilité sociale et politique. 

La perspective de la note portugaise, abaissée en juillet, est restée négative, ce qui implique qu'un abaissement à moyen terme reste une possibilité. 

"Nous pourrons réduire la note du Portugal si la viabilité de la dette se dégrade en raison d'une croissance économique inférieure aux prévisions ou en cas de dérapage de l'équilibre budgétaire", a expliqué l'agence de notation américaine.

Le Portugal n'est toutefois plus sous surveillance négative, comme il avait été placé par S&P en septembre, en raison des incertitudes qui pesaient sur la trajectoire de retour à l'équilibre des comptes publics.

L'agence financière estime cette fois-ci que le pays sera en mesure d'atteindre ses objectifs de réduction de son déficit public à 5,5% du produit intérieur brut en 2013 et "approcher" les 4% cette année, comme il s'y est engagé auprès de ses créanciers de l'Union européenne et du Fonds monétaire international.

"Dans notre opinion, la coalition gouvernementale reste engagée à respecter le programme de l'UE et du FMI", a souligné S&P. 

La position de Standard and Poor's "reflète la confiance dans ce qui a été accompli par le Portugal, grâce à la détermination du gouvernement et des Portugais à vaincre la crise sans accumuler davantage de déficits", a commenté le Premier ministre Pedro Passos Coelho lors d'un débat au parlement. 



Risque d'un rejet d'autres mesures d'austérité

Après la mise en oeuvre de son sévère programme de rigueur budgétaire, qui a pesé sur la croissance et la consommation des ménages, l'agence de notation relève que "l'économie s'est stabilisée". 

Le Portugal est parvenu à sortir au deuxième trimestre, d'une récession qui durait depuis la fin 2010 tandis que sa courbe du chômage a commencé à s'inverser. 

Cette embellie se retrouve également sur le marché obligataire où les taux à long terme se détendent pour atteindre des niveaux "comparables à ceux de 2008", légèrement au-dessus de 5%, a souligné vendredi M. Passos Coelho.

Après le succès d'émissions ces derniers jours à des taux en nette baisse, le Trésor portugais a déjà indiqué vouloir se présenter devant le marché au premier semestre de cette année par l'intermédiaire d'emprunts à moyen-long terme syndiqués, réalisés auprès de quelques banques et donc moins risqués, mais également d'adjudications classiques.

L'agence de la dette portugaise, qui n'avait jamais quitté les marchés à court terme, a réalisé la semaine dernière une émission obligataire à cinq ans, qui a suscité une forte demande des investisseurs internationaux, avec des taux en baisse. 

Le pays, qui cherche à reconquérir la confiance des investisseurs et regagner un plein accès aux marchés à long terme afin de financer sa lourde dette, espère échapper à un deuxième plan d'aide internationale assorti d'une nouvelle cure de rigueur. 

Avant la sortie du plan d'aide, Standard & Poor's identifie toutefois un risque majeur lié au rejet de nouvelles mesures de rigueur figurant au budget 2014, ce qui constituerait un nouveau revers pour la stratégie du gouvernement.

La Cour constitutionnelle, qui a déjà retoqué plusieurs mesures d'austérité, a rejeté le 19 décembre dernier une mesure prévoyant des coupes dans les pensions des fonctionnaires supérieures à 600 euros par mois. Le gouvernement a toutefois déjà annoncé une mesure alternative qui prévoit de mettre à contribution les retraités et les fonctionnaires. 

Après l'opposition socialiste, les partis d'extrême siégeant au parlement ont également saisi vendredi la Cour constitutionnelle sur plusieurs mesures de rigueur.

Source: AFP - 17/01/2014

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gwVUl4Ee6MxlpNAaEusQQDpYY6nA

 http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/sp-renonce-dans-l-immediat-a-baisser-la-note-du-portugal-17-01-2014-3503087.php

http://www.lunion.presse.fr/economie/sp-maintient-la-note-bb-du-portugal-en-raison-d-incertitudes-ia0b0n284053



Le Portugal en deuil après la disparition d'Eusebio (2014)

Le Portugal en deuil après la disparition d'Eusebio
Par Levi FERNANDES

Echarpes, messages, fleurs et drapeaux aux couleurs du Benfica recouvraient dimanche la statue en bronze d'Eusebio devant le stade de la Luz à Lisbonne où plusieurs centaines de supporteurs ont accueilli la dépouille de la légende du football, qui y sera exposée jusqu'à lundi.

"Eusebio", "Eusebio", ont scandé des centaines de personnes qui s'étaient rassemblées devant l'entrée du stade de la Luz, à Lisbonne. Sur plusieurs centaines de mètres, ils faisaient la queue pour rendre un dernier hommage à Eusebio. 

"Je suis venu ici non pas pour dire au revoir, mais pour dire merci", proclamait une affiche brandie par un supporteur serrant également un oeillet rouge.

Des centaines de supporteurs ont applaudi le cercueil d'Eusebio, décédé dimanche à l'âge de 71 ans d'un arrêt cardio-respiratoire, lorsqu'il est arrivé dans une limousine noire en fin d'après-midi au Stade du Benfica. 

Les obsèques de la légende du football auront lieu lundi après-midi. Eusebio sera enterré au cimetière de Lumiar, non loin du stade du club lisboète.

La disparition d'Eusebio a suscité une vive émotion au Portugal, où le gouvernement a décrété trois jours de deuil national.

Les premiers supporteurs avaient commencé à affluer au stade de la Luz dès l'annonce de la mort d'Eusebio. Ils se sont recueillis devant la statue en bronze à son effigie, qui immortalise le joueur au moment de frapper un ballon, dressée devant le stade du club mythique de l'ancien international portugais.

"Eusebio est tout simplement le roi", a témoigné la voix serrée par l'émotion, un jeune supporteur derrière ses lunettes de soleil et une écharpe rouge nouée autour du cou. 

"Il est très important pour moi. Je le considère comme un membre de ma famille", a observé également Rui Silva vêtu d'un maillot d'Eusebio.

"Je fréquente le stade depuis 45 ans. J'ai vu jouer Eusebio plusieurs fois. Il était incroyable. Il ne ratait jamais un penalty et réussissait ses coups francs dans 99% des cas", a raconté de son côté un sexagénaire lisboète, admirateur inconditionnel de la "panthère noire".

"Eusebio nous appartient", proclamait un message posé à côté de chaussures de football à crampons rouges devant la statue du champion.



"Ronaldo est encore loin d'Eusebio"

Dans l'après-midi, plusieurs admirateurs s'étaient également rendus au musée du Benfica qui retrace la carrière d'Eusebio da Silva Ferreira, surnommé  "le Roi". Le joueur y est célébré comme le meilleur footballeur portugais de tous les temps.

Affiches, maillots, coupures de journaux, photos et surtout les nombreux trophées remportés tout au long de sa carrière y figurent en bonne place, tel que le ballon d'Or 1965.

Cette année là, il devient le premier joueur noir à obtenir cette distinction, attribuée par le magazine France Football au meilleur joueur européen. Sa puissance et son agilité écriront également une des pages d'histoire de l'équipe du Portugal, qui obtient la troisième place de la Coupe du monde de 1966.

"Pour moi, il est tout simplement le fondateur du football", affirme Luis Marques, 24 ans, qui s'est rendu avec plusieurs amis au stade du Benfica pour voir passer le cercueil. Eusebio était devenu ces dernières années ambassadeur du club et de la Fédération portugaise de football ne ratant aucune grande occasion de la vie de la Seleçao. 

"Je ne l'ai jamais vu jouer, mais je me régale à revoir des images d'archives", affirme José Morais, un Angolais qui réside au Portugal depuis une vingtaine d'années, accompagné par ses deux filles de 4 et 6 ans.

"Cristiano Ronaldo est encore loin derrière", affirme José Valente, un Capverdien de la banlieue de Lisbonne.

Source: AFP - 05/01/2014
http://www.lematin.ch/sports/depeches/portugal-deuil-disparition-eusebio-reportage/story/22186699


Eusebio acclamé aux cris de "Tu es notre roi! Tu es notre king!"
Par Levi FERNANDES

"Tu es notre Roi, tu es notre king!" ont crié lundi des milliers de supporteurs au stade de la Luz à Lisbonne, plongé dans une ambiance de soir de match, pour un dernier hommage à Eusebio, disparu dimanche à l'âge de 71 ans.

"Eusebio, Eusebio, Eusebio" ont scandé pendant plusieurs minutes quelque 10.000 admirateurs dans un stade en rouge et noir, les couleurs du Benfica, pour assister au dernier tour d'honneur sur la pelouse de l'ancienne gloire du football, comme il l'avait souhaité. 

Fumigènes, pétards, chants et applaudissements ont ponctué cette cérémonie également empreinte d'une grande émotion. De nombreux supporteurs ne parvenaient pas à retenir leurs larmes, tandis que d'autres jetaient leurs écharpes au passage du corbillard. 

"C'est un peu comme si je venais de perdre mon père. Je ressens une douleur immense", confie, la gorge serrée par l'émotion, Carlos Sa, un adepte lisboète du Benfica d'une cinquantaine d'années. 

"Je me devais d'être là. Mais ça fait terriblement mal", poursuit un ami qui l'accompagne tenant un appareil photo entre les mains pour immortaliser ce moment. 

"Je suis une admiratrice depuis 1966", année où l'équipe du Portugal a obtenu la troisième place de la Coupe du monde, déclare Clara de Jesus, une habitante de Lisbonne, l'écharpe rouge du Benfica nouée autour du cou.

"J'étais allé attendre la Selecçao à l'aéroport. Depuis je lui voue une véritable passion. Je n'aurais manqué l'occasion de lui dire adieu pour rien au monde", ajoute cette femme qui a bravé la pluie comme des milliers d'admirateurs pour assister à cette cérémonie. 

'Eusebio fait partie de la famille'

"Je ne l'ai jamais vu jouer. Je ne l'ai jamais rencontré. Je n'étais même jamais rentré au stade de la Luz avant ce jour, mais Eusebio fait partie de la famille", souligne Filipa Silva, 17 ans, les yeux rivés sur un écran géant qui diffuse les plus beaux moments de la carrière de la "panthère noire".

Après le départ du corbillard, le stade a été plongé dans un silence pesant. Certains supporteurs sont restés assis, le regard dans le vide, essuyant leurs larmes. D'autres se sont dirigés vers la statue en bronze à l'effigie d'Eusebio, à l'extérieur du stade, recouverte d'écharpes, de messages et même d'une couronne en carton depuis l'annonce de sa mort. 

Le cortège funéraire a ensuite quitté le stade pour un défilé dans les principales artères de la capitale portugaise et un arrêt devant la mairie où plusieurs personnalités lui ont également rendu hommage.

Place Marquês de Pombal, où les Lisboètes célèbrent habituellement les victoires de football, des centaines de personnes avaient afflué pour applaudir le cortège.

"J'ai renoncé à mon déjeuner pour venir ici rendre hommage au roi du football, car je n'ai pas pu me rendre au stade", a raconté Luis Pires, un jeune Lisboète d'une trentaine d'années, arborant l'aigle du Benfica au dos de son blouson.

"Cet homme a été touché par la grâce pour jouer aussi bien au football", commente une admiratrice un peu plus loin.

L'ancienne gloire du football portugais a été inhumé en fin de journée au cimetière de Lumiar, qui a été envahi par des centaines de supporteurs criant son nom. Il repose non loin du stade du Benfica, son club de toujours.

Source: AFP - 06/01/2014
https://www.lyoncapitale.fr/Journal/France-monde/Sport/Autres-sports/Portugal-Eusebio-acclame-aux-cris-de-Tu-es-notre-roi!-Tu-es-notre-king

http://www.lematin.ch/sports/depeches/eusebio-acclame-cris-roi-king-reportage/story/10832839

http://www.sport7fr.com/actualites/portugal-eusebio-acclame-aux-cris-tu-es-notre-roi-tu-es-notre-king

Football: Fans farewell to game's 'creator' Eusebio
Par Levi FERNANDES

The bronze statute of Benfica legend Eusebio in front of Lisbon's Stadium of Light was covered with flowers, scarves and messages as Portugal mourned the iconic striker's death on Sunday.

Widely regarded as Portugal's greatest player before the meteoric rise of Cristiano Ronaldo, Eusebio's death touched a nation beyond just the team he graced with such distinction throughout the 1960s and beyond.

Since his death was announced, a steady stream of fans made their way to Benfica's home stadium to pay their respects to the Mozambique-born star known as the 'Black Panther'.

"Eusebio is simply the king," said a young supporter, his voice cracking with emotion and a red Benfica scarf wrapped around his neck.

Another fan, Rui Silva, wearing a replica shirt with Eusebio's name emblazoned on the back, as he had his picture taken in front of the statute, added: "He's very important for me, I consider him like a member of my family."

A supporter in his 60s remembered Eusebio's dead-ball effectiveness: "I've been going to this stadium for 45 years. I saw Eusebio play many times, he was incredible.

"He never missed a penalty and scored 99 percent of his free-kicks."

Eusebio, latterly an ambassador for both Benfica and the Portuguese Football Association, was 71 when he died of a cardio-pulmonary arrest early on Sunday morning.

While the message from Benfica fans was one of claiming possession of their greatest ever player -- a note posted next to a pair of boots with red studs proclaimed: "Eusebio is ours" -- it is clear that the whole country felt special affection for him.

The government has declared three days of mourning but Benfica fans couldn't wait to bid farewell.

Hundreds gathered around the Stadium of Light where Eusebio's coffin was due to be brought at the end of the afternoon, to be displayed in a chapel of rest.

He will be buried on Monday afternoon in one of Lisbon's northern suburbs near the famous ground.

Beforehand, as requested by Eusebio himself, his coffin will be taken on a tour of the stadium's pitch.

Admirers also headed to the Benfica museum to reflect on Eusebio's glory by gazing at old jerseys, newspaper cuttings, photos, trophies and even the 1965 Ballon d'Or won by the 'King'.

That year he became the first black footballer to win the award.

A year later he helped Portugal to the World Cup semi-finals in England, while his goals inspired Benfica to the European Cup title in 1962 and three other finals throughout the 1960s, including in 1965.

"For me, he is simply the creator of football," said 24-year-old Luis Marques, who had gone to the stadium with friends.

"I never saw him play," added Jose Morais, an Angolan living in Portugal for the last 20 years, "but I love looking at archive footage (of him)."

But while many may consider Ronaldo to have surpassed Eusebio in talent and even achievements, in this corner of Portugal that is certainly not the case.

"Cristiano Ronaldo is still a long way behind," said Jose Valente, a resident of a Lisbon suburb but originally from Cape Verde.


Source: AFP - 05/01/2014
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hlLTeYFbAT1OCAf3stA2aieRSRUw?docId=950df56f-2265-44a8-8e94-8464bbf89ba3&hl=en


Luto y emoción entre los hinchas portugueses por la muerte de Eusebio
Levi FERNANDES

Bufandas, mensajes, flores y banderas con los colores del Benfica cubrían este domingo la estatua de bronce del legendario Eusebio, delante del estadio Da Luz de Lisboa, el recinto elegido por los hinchas para homenajear al ídolo recién fallecido y donde fue instalada la capilla ardiente.

El cuerpo llegó al lugar recibido por gritos de "¡Eusebio, Eusebio!" y permanecerá en el estadio hasta el lunes. Las filas comenzaron a formarse por la tarde, con hinchas que deseaban dar el último adiós a la mítica 'Pantera Negra'.

"He venido aquí no a decirle adiós, sino gracias", se podía leer en un mensaje escrito por un hincha.

Tras el anuncio de la muerte del exfutbolista portugués este domingo, decenas de aficionados fueron acercándose hasta la estatua que inmortaliza la figura del futbolista en el momento de disparar el balón, vestido con los colores del Benfica, club que defendió durante 15 años (1960-1975).

"Eusebio es simplemente el rey", afirma con la voz entrecortada por la emoción un joven aficionado con gafas de sol y una bufanda roja alrededor del cuello.

"Es muy importante para mí. Le considero como un miembro de mi familia", añade Rui Silva, ataviado con una camisa de Eusebio, y que se hace una foto con un teléfono móvil delante de la estatua de su ídolo.

"He venido al estadio desde hace 45 años. He visto jugar a Eusebio muchas veces. Era increíble. No fallaba nunca un penal y marcaba el 99% de su golpes francos", relata un sexagenario lisboeta, admirador incondicional del legendario jugador.

"Eusebio nos pertenece", proclama un mensaje colocado junto con unas botas de fútbol con tacos rojos delante de la estatua del que fuera Balón de Oro en 1965.

La muerte de Eusebio, considerado el mejor jugador portugués de la historia, ha sacudido su país, donde era considerado un mito deportivo y un referente humano.

Fallecido a los 71 años por una parada cardiorespiratoria, el gobierno portugués ha decretado tres días de duelo nacional por su muerte.

El Benfica informó de que Eusebio será enterrado el lunes en el cementerio de Lumiar, al norte de la ciudad, muy cerca del estadio Da Luz.

Antes se celebrará una misa y, conforme a los deseos del exfutbolista, su féretro recorrerá el estadio para que los seguidores puedan despedirlo.

Por la tarde muchos aficionados decidieron acudir al museo del Benfica, que repasa la carrera del jugador que condujo al equipo a ganar la Copa de Europa en 1962.

Carteles, camisas, recortes de periódicos, fotos y especialmente sus trofeos, entre ellos dos Botas de Oro al mejor goleador europeo (1968 y 1973), se exhiben en el santuario del club lisboeta.

"Para mí es simplemente el fundador del fútbol", afirma Luis Marques, de 24 años, que acudió con varios amigos hasta el estadio del Benfica para ver el féretro del que en los últimos años fuera embajador del club y de la federación portuguesa.

"Nunca le vi jugar, pero he visto sus imágenes en los archivos", dice José Morais, un angoleño que reside en Portugal desde hace 20 años y que ha acudido al campo acompañado por sus hijas de 4 y 6 años.

"Cristiano Ronaldo está todavía muy por detrás", dice José Valente, de Cabo Verde, haciendo referencia al actual capitán y estrella de la selección portuguesa.

Source: AFP - 05/01/2014
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h-qG80bMvOR8gDk6X6n6dUZk-HiA?docId=4848db7d-88ef-4353-ad13-6030f0d71016&hl=es
http://deportes.terra.com.ar/futbol/luto-y-emocion-entre-los-hinchas-portugueses-por-la-muerte-de-eusebio,d5a3681c2c253410VgnCLD2000000dc6eb0aRCRD.html
http://www.colombiadeportes.co/2014/01/06/luto-y-emocion-entre-los-hinchas-portugueses-por-la-muerte-de-eusebio/
http://www.deportesp.com/deportes/luto-y-emocion-los-hinchas-portugueses-la-muerte-eusebio
http://www.iberoamerica.net/espana/prensa-generalista/elperiodico.com/20140106/noticia.html?id=956VXbP

Los lisboetas despiden a Eusebio al grito de "¡Eres nuestro rey!"
Par Levi FERNANDES

"¡Eres nuestro rey, eres nuestro rey!", gritaban el lunes miles de aficionados en el Estadio de la Luz (Lisboa) al paso del féretro del legendario Eusebio en su última vuelta al campo donde triunfó, un día después de que falleciera a la edad de 71 años.

"¡Eusebio, Eusebio, Eusebio!", corearon durante varios minutos los cerca de 10.000 lisboetas que acudieron al recinto, vestido para la ocasión de rojo y negro, los colores del Benfica, para despedir al mejor jugador portugués de la historia.

Bengalas, petardos, cánticos y aplausos añadieron gran emoción a la ceremonia. Muchos de los presentes no pudieron contener las lágrimas mientras que otros lanzaron sus bufandas al paso del coche fúnebre.

"Es un poco como si hubiera perdido a mi padre. Siento un dolor inmenso", señalaba con la voz entrecortada Carlos Sa, un aficionado al Benfica de unos 50 años.

"Tenía que estar aquí... Me ha dolido mucho", dice otro que acudió al campo con una cámara de fotos para inmortalizar el momento.

"Soy su admiradora desde 1966 (año en el que Portugal finalizó tercero en el Mundial)", añade Clara de Jesus, vecina de Lisboa con una bufanda del Benfica en el cuello.

"Entonces estuve allí esperando a la selección en el aeropuerto y después de ese momento lo idolatro. No me hubiera perdido la ocasión de decirle adiós por nada del mundo", explicaba esta mujer sin poder contener las lágrimas.

"Eusebio formaba parte de la familia"

"Nunca lo vi jugar. Nunca me lo encontré y hoy es la primera vez que estoy en el Estadio de la Luz, pero Eusebio forma parte de mi familia", dice Filipa Silva, de 17 años, con la vista fijada en una gran pantalla que emite los mejores momentos de la carrera de la 'Pantera Negra'.

Después de la salida del coche fúnebre, el estadio quedó emnudecido. Muchos aficionados se quedaron sentados, con la vista perdida.

Otros se dirigieron a la estatua de bronce de Eusebio golpeando un balón situada delante del recinto y cubierta de bufandas del Benfica desde que ayer se conociera la muerte del mito.

El cortejo fúnebre salió del estadio y emprendió un recorrido por las principales calles de la capital portuguesa, con una parada en el Ayuntamiento en la que numerosas personalidades le rindieron homenaje.

En la plaza Marques de Pombal, donde los hinchas del Benfica celebran habitualmente las victorias, se citaron centenares de personas para aplaudir al paso del mito.

"He renunciado a mi almuerzo para venir a rendir homenaje al rey del fútbol porque no pude ir al estadio", dice Luis Pires, un lisboeta de 30 años con el águila del Benfica en su camisa.

"Este hombre estaba tocado con la habilidad para jugar bien al fútbol", añade otro hincha.

Eusebio será enterrado esta tarde en el cementerio de Lumiar, al norte de Lisboa, no lejos del estadio del Benfica, el club con el que se convirtió en leyenda entre 1960 y 1975.

Source: AFP - 06/01/2014
http://co.noticias.yahoo.com/lisboetas-despiden-eusebio-grito-quot-eres-rey-quot-092030019--spt.html

http://deportes.terra.com.ar/futbol/los-lisboetas-despiden-a-eusebio-al-grito-de-eres-nuestro-rey,431a775b23663410VgnCLD2000000ec6eb0aRCRD.html
http://benditofutbol.com/futbol-internacional/lisboa-despide-eusebio.html#.UuD6-BDS_RY
http://ohayouperu.com/2014/01/los-lisboetas-despiden-a-eusebio-al-grito-de-eres-nuestro-rey-terra-peru/

A 105 ans, Manoel de Oliveira prêt à repasser derrière la caméra (2013)

A 105 ans, Manoel de Oliveira prêt à repasser derrière la caméra
Par Levi FERNANDES

Le doyen des cinéastes, le Portugais Manoel de Oliveira, qui fête ce mercredi son 105e anniversaire, garde intacte sa passion pour le septième art. Il se bat aujourd'hui pour financer son prochain film, dont il est impatient de débuter le tournage.

"Mon père est prêt à tourner. Il veut commencer à travailler dès qu'il aura obtenu le financement pour son prochain projet", a indiqué à l'AFP la fille du réalisateur Adelaide Trêpa.

"Il est fort probable que je fête mes 105 ans avant d'obtenir la subvention pour mon prochain film", se désespérait toutefois le réalisateur lors de sa dernière apparition publique en novembre à l'occasion d'un hommage rendu à Porto (nord), sa ville natale.

Le metteur en scène, qui a été hospitalisé à plusieurs reprises l'année dernière en raison de complications survenues après une infection, se déplace toujours accompagné, à l'aide d'une canne. Malgré ses problèmes de santé, il se porte bien, selon son entourage.

"Après les soucis de l'année dernière, sa santé s'est améliorée. Son état est aujourd'hui très équilibré", a confié sa fille.

Manoel de Oliveira ne veut toujours pas entendre parler de retraite. Le réalisateur, qui a connu l'époque du cinéma muet, se bat aujourd'hui pour obtenir les 350.000 euros nécessaires pour tourner son prochain court métrage : "O velho do Restelo" (Le vieux du Restelo).

Le scénario de son prochain film s'inspire du personnage du "vieux du Restelo", sorte de prophète de la disgrâce qui apparaît dans le poème épique "Les Lusiades", écrit au XVIe siècle par Luis de Camoes pour raconter les grandes découvertes maritimes des navigateurs portugais.

Le projet de Manoel de Oliveira a connu des retards dans un contexte particulièrement difficile pour le cinéma portugais, qui subit de plein fouet les coupes budgétaires sévères appliquées par le gouvernement pour satisfaire aux exigences des créanciers internationaux du pays.

Les oeuvres de Manoel de Oliveira, comme l'ensemble du cinéma d'auteur portugais, sont largement financées par des subventions publiques.

Tournage prévu début 2014

"Mon père a su garder espoir en toute circonstance et cela a toujours fini par payer", se plaît à rappeler la fille du réalisateur.

Luis Urbano, le producteur du cinéaste, a bon espoir de débloquer rapidement la situation, ce qui permettrait au réalisateur de débuter le tournage de son film début 2014.

Le cinéaste portugais ne compte pas s'arrêter là. Manoel de Oliveira évoque déjà plusieurs autres projets en chantier: un documentaire sur l'architecte portugais Alvaro Siza Veira ou encore un film sur les vendanges, dont le scénario est déjà bouclé.

Depuis son premier film, "Douro, travail fluvial", sorti en 1931, il a tourné plus d'une cinquantaine de longs métrages de fiction et documentaires, réalisant l'essentiel de son oeuvre la soixantaine passée.

A partir de 1988, il a mis en boîte pratiquement un film par an, travaillant avec les plus grands acteurs comme l'Américain John Malkovich, les Français Catherine Deneuve et Michel Piccoli ou encore l'Italien Marcello Mastroianni.

Son dernier film, "Gebo et l'ombre" date de 2012. Cette comédie dramatique adaptée de la pièce du même nom du Portugais Raul Brandao, avec notamment les actrices Claudia Cardinale et Jeanne Moreau, avait été présentée à la Mostra de Venise.

Le cinéma de Manoel de Oliveira, à l'esthétique exigeante, doit son succès davantage à la critique et aux récompenses obtenues à l'étranger qu'à la reconnaissance du grand public.

Pour rendre hommage à cet artiste à la créativité foisonnante, né en 1908 à Porto, la capitale du nord du pays va bientôt accueillir un musée, installé dans la Fondation Serralves, consacré à la carrière exceptionnelle du cinéaste portugais.


Source: AFP - 11/12/2013
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-redir.htm?&rub=10&xml=newsmlmmd.urn.newsml.afp.com.20131211.b6f2321d.7ae0.4c58.b3b3.b9090496585c.xml
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hStYd1-wgtYTaQo2rSREUiTOl1cA?docId=6a711bd8-5585-4dc1-b818-9aef4cf2cc05

Barrages: Mondial 2014 - Le Portugal face à la Suède (2013)

Mondial-2014: le Portugal doit confirmer sa supériorité face à la Suède
Par Levi FERNANDES

Le Portugal, qui présente encore quelques faiblesses, devra confirmer sa supériorité mardi à Stockholm en barrage retour du Mondial-2014, après sa victoire contre la Suède à Lisbonne (1-0), pour espérer aller au Brésil.

La victoire du Portugal vendredi soir s'est jouée dans les dernières minutes, grâce à un but de Cristiano Ronaldo qui a remporté la première manche de son duel tant attendu contre Zlatan Ibrahimovic.

Si les Portugais ont clairement dominé la rencontre (64% de possession de balle, 18 tirs à 7) et fait preuve de supériorité technique, ils n'en ont pas moins péché offensivement.

"Il n'y a pas de doute. Nous avons manqué d'efficacité dans les situations que nous avons créées", a reconnu le sélectionneur portugais Paulo Bento à l'issue du match.

Les hommes de Bento ont parfois manqué de dynamisme en milieu de terrain face à une formation suédoise bien organisée qui est parvenue à contrer en bloc leurs attaques à plusieurs reprises.

Le sélectionneur lusitanien, qui a fait appel à son groupe de base emmené par sa star Cristiano Ronaldo, est conscient des quelques imprécisions de son équipe notamment dans les finitions.

"Un bon jeu collectif"



D'ici mardi, "nous n'aurons pas le temps de travailler l'efficacité dans les finitions. Nous avons été pénalisés par cela, non seulement dans cette rencontre, mais également dans la phase de qualification", a-t-il observé.

Cela ne l'empêche pas de rester optimiste et de rappeler plutôt les qualités dont a fait preuve son équipe: "une bonne organisation défensive" et un "bon jeu collectif. Ce fut notre grand mérite", a-t-il souligné.

Cette confiance et cet optimisme étaient également partagés par la presse portugaise samedi, qui songe déjà à une qualification à l'issue du match retour mardi en Suède.

Le quotidien sportif A Bola a fait ses comptes et estime que "si le Portugal marque un autre but à Stockholm, il lui faudrait encaisser plus de trois buts pour être éliminé".

Des journaux portugais rappellent également que le Portugal passe par la case barrages pour la troisième fois, comme cela avait été le cas pour l'Euro-2012 et le Mondial-2010, et qu'il avait réussi à s'en tirer à chaque fois.

Le match de vendredi a montré une fois de plus l'importance de Ronaldo dans la Seleçao. La star portugaise, qui a donné la victoire à son équipe vendredi dans le dernier quart d'heure du match, a inscrit son 5e but dans cette phase de qualification au Mondial.

L'international portugais et son coéquipier du Real Madrid Pepe n'ont toutefois pas participé samedi matin à l'entraînement avec le reste de l'équipe. Les deux joueurs sont restés à l'hôtel pour des "exercices spécifiques", selon la Fédération portugaise de football (FPF).

Ronaldo s'était déjà entraîné à part en début de semaine en raison de douleurs au pied gauche. Malgré cette légère blessure, il s'envolera dimanche après-midi avec ses coéquipiers vers la Suède.

Source: AFP - 16/11/2013
http://fr.news.yahoo.com/mondial-2014-portugal-doit-confirmer-sup%C3%A9riorit%C3%A9-face-%C3%A0-152601858--sow.html
http://www.newsbcc.com/maroc/sports/mondial-2014_le_portugal_doit_confirmer_sa_sup%C3%A9riorit%C3%A9_face_%C3%A0_la_/272516/

Au Portugal et en Italie, la grogne monte contre l'austérité (2013)

Au Portugalet en Italie, la grogne monte contre l'austérité
Par Levi FERNANDES

Des dizaines de milliers de manifestants se sont mobilisés au Portugal et en Italie samedi afin de protester contre les nouvelles mesures d'austérité annoncées par leurs gouvernements afin de maîtriser les déficits publics.

En Italie, quelque 70.000 personnes selon les syndicats, 50.000 selon les autorités, ont protesté à Rome, où un important dispositif policier avait été déployé de crainte d'incidents.

"On proteste contre une austérité qui met le pays à genoux", a expliqué Piero Bernocchi, du syndicat autonome Cobas. Pour lui, elle "n'a pas atteint son but, qui était de réduire la dette, pendant que la classe politique continue avec ses privilèges".

Le Parlement italien a entamé l'examen du budget pour l'an prochain, qui comporte d'importantes coupes dans les prestations sociales.

Des heurts ont opposé une centaine de manifestants encagoulés à la police autour du ministère italien des Finances, tandis que la vitrine d'une agence de la banque Unicredit a été détruite à coups de pierres.

Quinze personnes ont au total été interpellées, tandis que deux policiers ont été blessés dans ces affrontements, a annoncé la police.

Au Portugal, les manifestants ont défilé sur les ponts des deux plus grandes villes, Lisbonne et Porto, à l'appel de la CGTP, la principale centrale syndicale de ce pays, proche du Parti communiste.

A Porto, des milliers de personnes ont traversé à pied le pont do Infante qui relie les deux rives du Douro, le fleuve qui arrose cette cité du nord, tandis que sur l'île de Madère des centaines de personnes ont également manifesté.

Dans la capitale portugaise, les protestataires ont franchi le célèbre pont du 25 Avril, du nom de la révolution qui a renversé la dictature salazariste en 1974, à bord de quelque 400 autocars. Les organisateurs n'ont pas communiqué d'estimations sur le nombre des participants.

"Menteurs !", "Dehors !", "Le peuple est en colère !", scandaient les protestataires, qui s'étaient rassemblés dans le quartier d'Alcantara à Lisbonne.

"Il est urgent de changer de politique" ou "Face aux injustices, la révolution est une obligation", proclamaient des banderoles en tête de cortège déployées par des retraités en colère.

Dans le même temps, une colonne d'autocars a traversé le pont au ralenti, au milieu d'un concert de klaxons. A leur arrivée, ils ont été accueillis par les applaudissements des manifestants.

"Je vais devoir émigrer"

"Mon fils, mon petit-fils et mon arrière-petit-fils sont au chômage. J'ai des raisons d'être inquiète !", s'exclame Olga Costa, une femme de 71 ans qui touche une retraite mensuelle d'à peine 371 euros.

"Je dois travailler dans sept endroits différents pour m'en sortir", confie, un peu plus loin, une femme de ménage qui a fait le déplacement depuis Aveiro (centre).

"Le budget du gouvernement pour l'année prochaine, cible encore les classes modestes et pauvres. C'est injuste", lâche Eugenia Leal, professeur dans une école lisboète.

"Je ne pense pas que les choses vont s'améliorer dans ce pays !", constate Marta Tavares, une étudiante en communication, âgée de 19 ans. "Je vais devoir émigrer!", dit-elle.

"C'est une journée historique", s'est félicité Arménio Carlos, secrétaire général de la CGTP, qui a annoncé une nouvelle manifestation pour le 1er novembre.

Au Portugal, il s'est agi de la première grande mobilisation après qu'une nouvelle cure d'austérité a été dévoilée mardi dans le projet de budget pour 2014 qui touchera de plein fouet le pouvoir d'achat des fonctionnaires et des retraités.

Parmi les mesures les plus contestées figurent des réductions des salaires des fonctionnaires allant de 2,5% à 12%, ainsi que les coupes de près de 10% dans les retraites des anciens salariés du secteur public.

L'organisation de cette journée de mobilisation avait été marquée par le bras de fer qui a opposé la CGTP et le gouvernement sur le parcours choisi pour cette manifestation à Lisbonne.

"Le gouvernement a tenté de nous empêcher, mais le pont ne lui appartient pas", a lancé le leader syndical.

Source: AFP - 19/10/2013
http://affaires.lapresse.ca/dossiers/la-crise-europeenne/201310/19/01-4701402-portugais-et-italiens-manifestent-contre-lausterite.php

Manifestaciones en Portugal y en Italia contra la austeridad
Por Levi FERNANDES

Decenas de miles de manifestantes se echaron a la calle en Portugal y en Italia este sábado por la tarde para protestar en contra de las nuevas políticas de austeridad anunciadas por sus gobiernos para luchar contra los déficits públicos.

En Italia, unas 70.000 personas según los sindicatos, 50.000 según las autoridades, protestaron en Roma, donde se desplegó un importante dispositivo policial por temor a incidentes.

"Protestamos en contra de una austeridad que pone al país de rodillas", explicó Piero Bernocchi, del sindicato autónomo Cobas. Esta política "no ha conseguido su objetivo, que se suponía que era reducir la deuda, mientras que la clase política continúa disfrutando de sus privilegios", añadió

El Parlamento italiano empezó a examinar los presupuestos para el año que viene, en los que se prevén importante recortes sociales.

Cientos de manifestantes con el rostro cubierto se enfrentaron a la policía en los alrededores del ministerio italiano de Finanzas y el escaparate de una agencia del banco Unicredit quedó destrozado a pedradas.

Unas 15 personas fueron detenidas durante la manifestación y dos policías resultaron heridos.

En Portugal, los manifestantes desfilaron sobre los puentes de las dos principales ciudades del país, en Lisboa y en Oporto, convocados por la CGTP, el principal sindicato del país, cercano al Partido Comunista.

En Oporto, la capital del norte del país, eran "entre 50.000 y 60.000" según los organizadores, y 25.000 según la policía. Atravesaron a pie el puente do Infante que une las dos orillas del río Duero.

En la capital portuguesa, los participantes cruzaron el puente 25 de Abril en 400 autobuses fletados por los organizadores que tratan de evitar así la prohibición del ministerio del Interior de marchar a pie por razones de seguridad.

Los organizadores no dieron estimaciones sobre el número de participantes.

"Mentirosos", "Fuera", "El pueblo está cabreado" gritaban los manifestantes que se concentraron en el barrio de Alcantara en Lisboa.

"Urge cambiar de política" o "Ante las injusticias, la revolución es una obligación", gritaban las pancartas a la cabeza de los desfiles desplegadas por jubilados enfadados.

Al mismo tiempo, una columna de autobuses atravesó el puente lentamente, en medio de un concierto de bocinas. A su llegada, fueron acogidos por los aplausos de los manifestantes.

"Voy a tener que emigrar"

"Mi hijo, mi nieto y mi bisnieto están desempleado. ¡Tengo motivos de estar preocupada!", lanzó Olga Costa, una mujer de 71 años que gana una jubilación de apenas 371 euros.

"Tengo que trabajar en siete lugares diferentes para llegar a fin de mes", confesó, un poco más lejos, una mujer de la limpieza que se había desplazado desde Aveiro (centro), acompañada por su hija, estudiante, y su marido, carpintero sin empleo.

"Hemos tendido que reducir todos nuestros gastos incluidos en medicinas", dijo la mujer de 51 años.

"Los presupuestos del gobierno para el año que viene se ceban de nuevo con las clases bajas y pobres. Es injusto. Nos toca de nuevo pagar por la crisis", soltó Eugenia Leal, profesora en una escuela de Lisboa.

"¡No creo que las cosas vayan a mejorar en este país!", observa Marta Tavares, estudiante en comunicación, de 19 años. "¡Voy a tener que emigrar!", dijo.

"Es un día histórico", celebró Armenio Carlos, secretario general de la CGTP, que anuncia una nueva manifestación para el 1 de noviembre.

En Portugal, se trataba de la primera gran movilización tras el anuncio el martes de una nueva cura de austeridad desvelada en el proyecto de presupuesto para 2014 que afectará al poder adquisitivo de funcionarios y jubilados.

Entre las medidas más criticadas se encuentra la disminución de los salarios de los funcionarios de entre el 2,5% y el 12% y la reducción de casi el 10% de las jubilaciones de los antiguos funcionarios.

Source: AFP - 19/10/2013
http://www.juventudrebelde.cu/internacionales/2013-10-19/manifestaciones-en-portugal-y-en-italia-contra-la-austeridad/


Portugueses e italianos protestam contra novas medidas de austeridade
Levi FERNANDES

Dezenas de milhares de manifestantes saíram às ruas em Portugal e na Itália neste sábado para protestar contra as novas medidas de austeridade anunciadas por seus governos com o objetivo de reduzir os déficits públicos.

Na Itália, cerca de 70.000 pessoas, de acordo com os sindicatos, 50.000 segundo as autoridades, protestaram em Roma, onde um forte esquema de segurança foi montado por temor de incidentes.

"Protestamos contra uma austeridade que deixa o país de joelhos", explicou Piero Bernocchi, do movimento sindical Cobas. Para ele, esta política "não atingiu o seu objetivo, que era reduzir a dívida, enquanto a classe política continua com os seus privilégios".

O Parlamento italiano começou a examinar o orçamento para o ano que vem, que inclui grandes cortes nos gastos sociais.

Confrontos foram registrados entre cerca de cem manifestantes mascarados e a polícia em torno do Ministério italiano das Finanças.

No total, quinze pessoas foram detidas, enquanto dois policiais ficaram feridos nesses enfrentamentos, anunciou a Polícia.

Em Portugal, os manifestantes participaram de protestos nas duas principais cidades do país, convocados pela CGTP, principal central sindical do país, ligada ao Partido Comunista.

Na Cidade do Porto, maior cidade do norte, havia "entre 50.000 e 60.000" manifestantes, segundo os organizadores, mas 25.000, segundo a polícia. Eles atravessaram a pé a Ponte do Infante, que liga os dois lados do rio Douro.

Em Lisboa, os manifestantes cruzaram a famosa ponte 25 de Abril, que homenageia a revolução que derrubou a ditadura salazarista em 1974, a bordo de cerca de 400 ônibus. Os organizadores não divulgaram estimativas sobre o número de participantes.

"Mentirosos", "Fora", "O povo está revoltado", gritavam os manifestantes, que estavam reunidos no bairro de Alcântara, na capital.

"Precisamos mudar de política com urgência" ou "Diante das injustiças, a revolução é uma obrigação", eram as palavras escritas em faixas exibidas por um grupo de aposentados.

Enquanto isso, uma coluna de ônibus atravessava lentamente a ponte, em meio a um buzinaço. Cada ônibus que passava recebia os aplausos dos manifestantes.

"Vou ter que emigrar"

"Meu filho, meu neto e meu bisneto estão desempregados. Tenho motivos para ficar preocupada!", disse Olga Costa, de 71 anos, que recebe uma aposentadoria de apenas 371 euros.

"Tenho que trabalhar em sete locais diferentes para sobreviver", afirmou uma faxineira que tinha saído de Aveiro (centro) para protestar, acompanhada de sua filha, estudante, e de seu marido, um marceneiro desempregado.

"Tivemos que reduzir todas as nossas despesas, incluindo as com medicamentos!", disse essa mulher de 51 anos.

"O orçamento do governo para o ano que vem atinge fortemente as classes mais modestas. Isso é injusto. Somos nós que vamos ter que pagar pela crise", reclamava Eugênia Leal, professora de uma escola lisboeta.

"Não acho que as coisas vão melhorar neste país!", afirmou Marta Tavares, estudante de Comunicação de 19 anos. "Vou ter que emigrar!", completou.

Em Portugal, essa foi a primeira grande mobilização após o anúncio feito na terça-feira de um novo programa de austeridade incluído no plano de orçamento para 2014, que vai atingir em cheio o poder aquisitivo dos funcionários públicos e dos aposentados.

Entre as medidas mais contestadas estão reduções de 2,5% a 12% nos salários dos funcionários públicos, assim como cortes de cerca de 10% nas aposentadorias daqueles que trabalharam no setor público. 

A organização desse dia de mobilização foi marcada por uma disputa entre a CGTP e o governo sobre o trajeto escolhido para a manifestação em Lisboa.

"O governo tentou nos impedir, mas a ponte não lhe pertence", declarou o líder sindical.


Manifestaciones en Portugal y en Italia contra la austeridad
Levi FERNANDES

Decenas de miles de manifestantes se echaron a la calle en Portugal y en Italia este sábado por la tarde para protestar en contra de las nuevas políticas de austeridad anunciadas por sus gobiernos para luchar contra los déficits públicos.

En Italia, unas 70.000 personas según los sindicatos, 50.000 según las autoridades, protestaron en Roma, donde se desplegó un importante dispositivo policial por temor a incidentes.

"Protestamos en contra de una austeridad que pone al país de rodillas", explicó Piero Bernocchi, del sindicato autónomo Cobas. Esta política "no ha conseguido su objetivo, que se suponía que era reducir la deuda, mientras que la clase política continúa disfrutando de sus privilegios", añadió

El Parlamento italiano empezó a examinar los presupuestos para el año que viene, en los que se prevén importante recortes sociales.

Cientos de manifestantes con el rostro cubierto se enfrentaron a la policía en los alrededores del ministerio italiano de Finanzas y el escaparate de una agencia del banco Unicredit quedó destrozado a pedradas.

Unas 15 personas fueron detenidas durante la manifestación y dos policías resultaron heridos.

En Portugal, los manifestantes desfilaron sobre los puentes de las dos principales ciudades del país, en Lisboa y en Oporto, convocados por la CGTP, el principal sindicato del país, cercano al Partido Comunista.

En Oporto, la capital del norte del país, eran "entre 50.000 y 60.000" según los organizadores, y 25.000 según la policía. Atravesaron a pie el puente do Infante que une las dos orillas del río Duero.

En la capital portuguesa, los participantes cruzaron el puente 25 de Abril en 400 autobuses fletados por los organizadores que tratan de evitar así la prohibición del ministerio del Interior de marchar a pie por razones de seguridad.

Los organizadores no dieron estimaciones sobre el número de participantes.

"Mentirosos", "Fuera", "El pueblo está cabreado" gritaban los manifestantes que se concentraron en el barrio de Alcantara en Lisboa.

"Urge cambiar de política" o "Ante las injusticias, la revolución es una obligación", gritaban las pancartas a la cabeza de los desfiles desplegadas por jubilados enfadados.

Al mismo tiempo, una columna de autobuses atravesó el puente lentamente, en medio de un concierto de bocinas. A su llegada, fueron acogidos por los aplausos de los manifestantes.

"Voy a tener que emigrar"

"Mi hijo, mi nieto y mi bisnieto están desempleado. ¡Tengo motivos de estar preocupada!", lanzó Olga Costa, una mujer de 71 años que gana una jubilación de apenas 371 euros.

"Tengo que trabajar en siete lugares diferentes para llegar a fin de mes", confesó, un poco más lejos, una mujer de la limpieza que se había desplazado desde Aveiro (centro), acompañada por su hija, estudiante, y su marido, carpintero sin empleo.

"Hemos tendido que reducir todos nuestros gastos incluidos en medicinas", dijo la mujer de 51 años.

"Los presupuestos del gobierno para el año que viene se ceban de nuevo con las clases bajas y pobres. Es injusto. Nos toca de nuevo pagar por la crisis", soltó Eugenia Leal, profesora en una escuela de Lisboa.

"¡No creo que las cosas vayan a mejorar en este país!", observa Marta Tavares, estudiante en comunicación, de 19 años. "¡Voy a tener que emigrar!", dijo.

"Es un día histórico", celebró Armenio Carlos, secretario general de la CGTP, que anuncia una nueva manifestación para el 1 de noviembre.

En Portugal, se trataba de la primera gran movilización tras el anuncio el martes de una nueva cura de austeridad desvelada en el proyecto de presupuesto para 2014 que afectará al poder adquisitivo de funcionarios y jubilados.

Entre las medidas más criticadas se encuentra la disminución de los salarios de los funcionarios de entre el 2,5% y el 12% y la reducción de casi el 10% de las jubilaciones de los antiguos funcionarios.

Source: AFP - 19/10/2013
http://affaires.lapresse.ca/dossiers/la-crise-europeenne/201310/19/01-4701402-portugais-et-italiens-manifestent-contre-lausterite.php

Une vague d'incendies balaye le Portugal en août 2013

Wildfires rage in Spain, Portugal as fourth firefighter killed
Levi Fernandes

Alagoa (Portugal)  - Firefighters and local residents struggled Tuesday to tackle raging wildfires that have consumed large swathes of forest in Portugal and Spain and cost the lives of four emergency workers.

"This cursed fire won't give us a break and seems hellbent on destroying everything in its path," said Manuel Pinto, a resident of Povoa in central Portugal who was beating back the flames with a branch alongside exhausted firefighters.

A volunteer firefighter who tackled the same blaze as a female colleague killed last week in the mountains of central Portugal has died from his injuries, his commander Carlos Coelho said Tuesday.

The 23-year-old's death brings the number of emergency responders killed in Portugal's August fires to four. 

More than 800 firefighters were mobilised in Portugal to tackle the blazes, which have intensified overnight due to high winds.

A spokesman for Portugal's emergencies agency repeated his call for France to remain in the country after two French planes were dispatched to drop water on affected regions this week.

"The French mission is supposed to be completed Thursday, but we asked for an extension. We are waiting for a response," said Miguel Cruz, spokesman for the Civil Protection Authority.

Two Spanish planes had also helped Portuguese authorities take on the fires but returned home at the weekend.

Cruz said Portugal would not ask neighbouring Spain for more help because of their own "difficult situation", as firefighters and water-dumping planes battled a large wildfire in Spain's northwest that drove residents from their homes, according to officials.

The blaze, one of hundreds to ravage Spain's parched land over the summer, broke out late Monday near Oia, a village on the Atlantic coast near the border with Portugal.

Firefighters backed by aeroplanes and helicopters were battling to curb flames that ravaged 1,200 hectares (2,965 acres) as they spread, the regional government said in a statement.

An alert was declared after the fire came close to some houses and residents were evacuated, an official in the Galicia region rural affairs ministry told AFP, but no one was reported hurt.

"The situation has improved since last night," the official said. "We are not aware of the fire reaching any houses, although there were some evacuations."

The official could not say how many people were evacuated but Spanish newspapers said the figure was at least 176. 

The ministry said firefighters had controlled four other fires in the region in recent days, which burned thousands of hectares between them.

The central government said it had sent firefighting planes and personnel to the Oia fire and two others, in the Asturias region and the Tarragona area west of Barcelona.

Spain and Portugal are prone to forest fires in summer because of soaring temperatures, strong winds and dry vegetation.

Last year wildfires destroyed more than 150,000 hectares of land in Spain from January to July, after one of the driest winters on record.

This year the winter was wetter and there have been fewer summer fires so far.

And almost 31,000 hectares (77,000 acres) of Portugal's countryside has already been destroyed by fire this year, according to its Institute for the Conservation of Nature and Forests.

Source: AFP - 27/08/2013

Retraités comment vivent-ils? (2013)

Retraités dans une Europe en crise, comment vivent-ils? 
Levi FERNANDES à Lisbonne
  
   - PORTUGAL - Des retraités devenus pauvres
   "Le gouvernement a décidé de faire payer la crise aux retraités", affirme Aires Margarido, ancien employé de la poste, âgé de 67 ans, qui a pris sa retraite en 1998 après 36 ans de cotisation.
   S'il reconnaît avoir bénéficié à l'époque d'une "bonne retraite" de près de 1.100 euros, aujourd'hui elle ne s'élève plus qu'à environ 800 euros. Avec la retraite de son épouse de 65 ans, ancienne employée de l'opérateur public de télécommunications, leurs revenus ont baissé de plus de 400 euros depuis que le Portugal a adopté de strictes mesures d'austérité en échange d'une aide financière internationale.
   Avec un budget de 1.500 euros environ, ce couple dit avoir du mal à couvrir les dépenses mensuelles fixes du foyer.
   "Nous sommes devenus pauvres", lance cet homme aux cheveux grisonnants qui vit à Seixal, une banlieue ouvrière au sud de Lisbonne.
   "Nous avions bâti notre vie en fonction du montant de nos pensions mais on n'imaginait pas que les choses tourneraient si mal. On était d'autant plus rassurés que le Portugal avait intégré l'Union européenne", observe M. Margarido.
   "En plus des mensualités pour la voiture et l'appartement, qui s'élèvent à 750 euros, les impôts locaux ont considérablement augmenté depuis les nouvelles mesures du gouvernement", explique-t-il.
   "A cela s'ajoutent encore de nouveaux frais. Alors que nous avions une très bonne couverture santé, en tant qu'anciens fonctionnaires, on nous demande aujourd'hui de cotiser 30 euros par mois chacun. Et nous devons payer à chaque consultation, chaque examen..., dit-il.
   "Il faut compter chaque euro", renchérit son épouse Almerinda Rodrigues, précisant qu'ils doivent également aider financièrement leur fils de 44 ans et leurs deux petits-enfants.
  "Nous avons dû revoir nos priorités", note le couple qui ne part plus en vacances depuis plusieurs années.
   "Nous pensons sérieusement à rendre la voiture et l'appartement à la banque (...) et à quitter le pays car je ne vois pas d'avenir ici", lâche-t-il sur un ton désespéré.
   
Source : AFP - juin 2013

Premier test électoral pour la politique d'austérité au Portugal (2013)

Premier test électoral pour la politique d'austérité au Portugal
Par Lévi Fernandes

Le scrutin municipal au Portugal (30 septembre 2013), qui se déroule dimanche en plein examen du plan d'aide du pays par la troïka des créanciers du pays, constitue un premier test électoral pour le gouvernement et sa politique d'austérité de plus en plus contestée.

"Le Portugal traverse un moment très délicat. Il est à prévoir que les partis de la majorité seront pénalisés dans les urnes" pour avoir appliqué les mesures de rigueur demandées par la troïka (UE-FMI-BCE), déclare à l'AFP le politologue José Antonio Passos Palmeira.

C'est la première fois que les Portugais seront appelés à se rendre aux urnes depuis que le pays bénéficie d'un plan de sauvetage international de 78 milliards d'euros accordé en mai 2011 par l'Union européenne et le Fonds monétaire international en échange de mesures d'austérité.

Les élections municipales coïncident avec un nouvel examen du plan de rigueur du Portugal par la troïka, alors que les appels se sont multipliés en faveur d'un allègement de l'austérité.

La cure de rigueur imposée par la troïka, qui a plongé le pays dans la récession, sur fond de chômage record, a provoqué une vague de mécontentement.

Pour autant, les résultats de ces élections ne devraient pas "perturber la politique de rigueur" appliquée depuis deux ans par la coalition de centre droit au pouvoir, estime M. Passos Palmeira.

"Les résultats des élections municipales n'auront aucune conséquence sur la politique nationale", a affirmé à plusieurs reprises le Premier ministre Pedro Passos Coelho, également président du Parti social démocrate (PSD, centre).

La rigueur freinée par la justice

L'opposition socialiste espère de son côté capitaliser sur le ras-le-bol des Portugais et faire le plein de voix. Le dirigeant du PS, Antonio José Seguro, a appelé les électeurs à "faire le bon choix dimanche" pour faire barrage aux politiques du gouvernement.

Le soir du 29 septembre, PSD et PS risquent toutefois de revendiquer tous deux la victoire, pronostique Nelson Garrido, directeur du quotidien de référence Publico: "si le PS espère faire le plein de voix, le PSD souhaite remporter le plus grand nombre de mairies".

Lors des dernières élections municipales en octobre 2009, le PS était arrivé en tête en nombre de voix, mais le PSD avait remporté une majorité de mairies, avec 139 municipalités contre 132 pour les socialistes.

"Ce qui compte vraiment, c'est le nombre de mairies que chaque parti ou coalition parviendra à décrocher", explique M. Passos Palmeira.

"Celui qui aura le plus grand nombre de mairies prendra la tête de l'Association nationale des municipalités portugaises, qui représente un important groupe de pression auprès du gouvernement", ajoute-t-il.

Alors qu'aucun sondage n'a été publié sur un plan national, les études d'opinion au niveau local ne prédisent pas de bouleversements majeurs dans les principales villes du pays, même si les nombreux candidats indépendants pourraient changer la donne.

Dans la capitale portugaise, le maire socialiste Antonio Costa devrait être réélu sans difficultés pour un troisième mandat.

A Porto, un dernier sondage publié vendredi donne le candidat indépendant Rui Moreira en tête, devant Luis Filipe Menezes du parti gouvernemental PSD (conservateur). Le PSD règne sur la capitale du nord du pays depuis 1980. 

M. Moreira fait partie des 80 candidats indépendants qui se présentent cette année aux élections municipales, en nette hausse par rapport aux 54 enregistrés lors des dernières élections en 2009. 

Il bénéficie du soutien du parti populiste CDS, qui fait partie de la coalition de centre droit au pouvoir. Une éventuelle victoire du candidat indépendant serait donc moins sévère pour le gouvernement en place.

La fin de la campagne officielle aura été marquée par la décision jeudi de la Cour constitutionnelle de rejeter plusieurs mesures visant à simplifier les procédures de licenciement.

La Cour constitutionnelle a déjà censuré à plusieurs reprises des mesures d'austérité et d'autres pourraient subir le même sort, ce qui risque de freiner la mise en oeuvre du programme d'aide. 

Source: AFP - 28/09/2013
http://www.finances.net/infos/actions/Premier-test-%C3%A9lectoral-pour-la-politique-daust%C3%A9rit%C3%A9-au-Portugal-663720

Portugal: primer test electoral para la política de austeridad
Por Levi Fernandes

Las elecciones municipales en Portugal, que se celebran el domingo en pleno examen por parte de la troika de las medidas de ajuste económico, serán un test para el gobierno y su política de austeridad, rechazada cada vez con más fuerza por la población.

"Portugal está pasando por un momento muy delicado. Es previsible que los partidos de la mayoría sean castigados en la urnas" por haber aplicado las medidas de austeridad que reclama la troika (UE-FMI-BCE), explicó a la AFP el politólogo José Antonio Passos Palmeira.

Es la primera vez que los portugueses acuden a las urnas desde que el país recibió un plan de rescate internacional de 78.000 millones de euros, acordado en mayo de 2011 por la Unión Europea y el Fondo Monetario Internacional a cambio de que el gobierno aplique medidas de austeridad.

Las elecciones municipales coinciden con un nuevo examen por parte de la troika del plan de ajuste aplicado por el gobierno y mientras se multiplican los llamamientos para reducir la austeridad.

El plan de recortes ha hundido el país en la recesión con un desempleo récord y ha levantado una ola de protestas.

Sin embargo, los resultados de estas elecciones "no deberían perturbar la política de austeridad" que el gobierno de centroderecha está aplicando desde hace dos años, estimó Passos Palmeira.

"Los resultados de las elecciones municipales no tendrán consecuencia alguna sobre la política nacional", sostuvo por su parte en varias ocasiones el primer ministro Pedro Passos Coelho, que preside el Partido Social Demócrata (PSD, centro).

La justicia frena los recortes

La oposición socialista espera a su vez apoyarse en el hartazgo de los portugueses para ganar votos. El líder del PS, Antonio José Seguro, llamó a los electores a "tomar la decisión correcta" para oponerse a la política del gobierno.

Pero el domingo por la noche del tanto el PSD como el PS podrían clamar victoria, según Nelson Garrido, director de Público, el diario de referencia en Portugal. "El PS espera lograr el mayor número de votos pero el PSD pretende ganar la mayoría de las alcaldías", asegura.

En las anteriores elecciones municipales de octubre de 2009, el PS terminó primero en número de votos pero el PSD se impuso en la mayoría de alcaldías, con 139 municipalidades frente a 132 para los socialistas.

"Lo que realmente cuenta es el número de alcaldías que cada partido o coalición pueda ganar", explica Passos Palmeira.

"El que más alcaldías tenga presidirá la Asociación Nacional de Municipalidades Portuguesas, que es un importante grupo de presión ante el gobierno", recuerda.

Aunque no hay sondeos a nivel nacional, los estudios de opinión a nivel local anticipan que no habrá grandes cambios en las principales ciudades del país.

En la capital, el alcalde socialista Antonio Costa debería ser reelegido sin contratiempos para un tercer mandato.

En Oporto, Luis Filipe Menezes, exalcalde PSD de Vila Nova de Gaia, está bien posicionado para ganar la alcaldía de la gran ciudad del norte del país.

Menezes se vio beneficiado por una reciente decisión del Tribunal Constitucional que permite volver a presentarse a los alcaldes que hayan tenido tres mandatos sucesivos pero en otra ciudad.

La campaña oficial, que terminó el jueves, se vio marcada por la decisión del Tribunal Constitucional de rechazar varias medidas para simplificar los despidos.

El Tribunal Constitucional ya ha anulado varias medidas de austeridad del gobierno y otras podrían correr la misma suerte, poniendo en peligro la aplicación del plan de rescate.

Lire: http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iz7nDHM-t0_aHI6eyRa64mSaPvsA?docId=830f1006-b0bb-4edf-a1c4-0f77575d3abd&hl=es

Source: AFP - 27/09/2013


Portugal's austerity policy faces first electoral test
 Levi FERNANDES

Portuguese voters head to the polls on Sunday for municipal elections which offer them their first chance to express at the ballot box their view of the government's austerity programme.

"Portugal is going through a very tricky time," said political analyst Jose Antonio Passos Palmeira.

"It's likely that the main parties will be punished at the ballot boxes" over the introduction of the austerity measures demanded by Portugal's international creditors, he told AFP.

In exchange for a 78-billion-euro ($105-billion) rescue package in May 2011, Portugal's government has imposed tax hikes and wage and pension cuts in a bid to balance the budget, aggravating a downturn that has sent unemployment to a record 17.7 percent at the beginning of this year. 

Despite spreading discontent the Portuguese government has largely pushed forward with measures to repair the public finances as it seeks further disbursements of bailout funding.

The vote comes as auditors from the "troika" of the International Monetary Fund, the European Commission and the European Central Bank are in Lisbon to review Portugal's progress and decide whether to release a 5.5-billion-euro loan instalment.

As the crisis which has wiped 5 percent off Portugal's economic output has caused social spending to surge, complicating the deficit reduction effort, Portugal's government has had its deficit cutting target relaxed twice. 

The Portugese government is seeking another relaxation, an easing of the country's 2014 public deficit reduction target from 4.0 percent to 4.5 percent of GDP, and it is unclear whether they will obtain it.

Earlier this month Standard & Poor's put Portugal's BB long-term credit rating on watch for a possible downgrade over increased risks the eurozone nation will fail to meet the fiscal targets under its international bailout.

No matter what the election results, Passos Palmeira does not believe they will "disturb the austerity policies" implemented by the centre-right government of Prime Minister Pedro Passos Coelho.

Passos Coelho himself has insisted that "the municipal election results will have no effect on national policy."

The opposition Socialists hope to capitalise on the discontent in Portuguese households. Socialist Party leader Antonio Jose Seguro has urged voters to "make the right choice on Sunday".

When the votes are counted, both the Socialists and Coelho's Social Democrats may claim victory, according to Nelson Garrido, director of the Publico daily newspaper.

The Socialists want to win the most votes while the Social Democrats want to control the most town halls, he explained.

At the last municipal elections, in October 2009, both parties achieved those aims.

"What really counts is the number of town halls which each party or coalition manages to win," said Passos Palmeira.

The party that does so will thus head the national association of municipalities, a key pressure group for the government, he added.

Local opinion polls don't predict major changes in the main Portuguese towns. 

In the capital Lisbon, Socialist mayor Antonio Costa looks set to be re-elected to a third term.

However in Porto an independent candidate, Rui Moreira, could end a 33-year hold on Portugal's second city by the ruling conservative party. 

He is one of a considerably higher number of  independent candidates running this year and who could pull off a number of upsets.

Source: AFP - 28/09/2013

Affaire Maddie: Famille McCann face à l'ex-inspecteur Amaral (2013)

Affaire Maddie: Kate McCann, tendue, de nouveau face à l'ex-inspecteur Amaral

Par Levi FERNANDES

Visage fermé, Kate McCann a assisté vendredi à Lisbonne au deuxième jour du procès en diffamation qu'elle a intenté à Gonçalo Amaral, l'ancien inspecteur chargé de l'enquête sur la disparition de Maddie et auteur d'un livre accusateur.

Au cours de cette journée, le tribunal devait entendre plusieurs proches des McCann, parmi lesquels Susan Healey, la mère de Kate, et sa belle-soeur, Trish McCann. Mais coup de théâtre, l'audience a été suspendue dans l'après-midi.

"La juge a eu un problème. Nous allons proposer que les témoins puissent être interrogés par écrit afin de ne pas les faire revenir de Grande-Bretagne, mais ce n'est pas sûr que ce sera accepté par le tribunal", a expliqué à l'AFP l'un des avocats de la famille britannique.

Après cette annonce, Kate est repartie aussitôt entourée de ses proches, s'engouffrant dans une voiture noire afin de fuir les caméras et les photographes qui l'attendaient à la sortie du tribunal.

La mère de la petite Maddie était arrivée dans la matinée à la Cour de justice, située sur les hauteurs de Lisbonne, sac à dos à l'épaule et vêtue d'une robe noire légère, pour assister à cette nouvelle audience.

Kate McCann, qui portait au poignet le bracelet jaune symbolisant l'espoir de retrouver Maddie, s'est assise sur l'une des extrémités du banc de la salle d'audience, visiblement tendue, serrant un mouchoir en papier entre ses mains, tandis que Gonçalo Amaral a suivi les échanges d'un air absent.

A son arrivée au tribunal, Kate McCann a évité soigneusement de croiser le regard de Gonçalo Amaral, poursuivi en justice par la famille pour le livre "Maddie, l'enquête interdite", publié en juillet 2008, dans lequel il défend la thèse de la mort accidentelle de la fillette, mettant en cause ses parents.

1,25 million d'euros de préjudice

Les McCann, convaincus que leur fille a été enlevée, lui réclament 1,25 million d'euros en réparation du préjudice subi en raison des accusations contenues dans ce livre, qui a également donné lieu à un documentaire diffusé par la télévision portugaise.

La famille reproche également à l'ancien responsable de l'enquête d'avoir perturbé les recherches de la petite Maddie en affirmant que la fillette était morte.

M. Amaral avait été chargé de coordonner l'enquête sur la disparition de la petite Maddie le 3 mai 2007 alors qu'elle dormait dans une chambre d'un complexe touristique à Praia da Luz, une petite station balnéaire du sud du Portugal.

En septembre 2007, le couple avait été mis en examen, soupçonné d'avoir dissimulé le cadavre de Maddie après un décès accidentel. Depuis, les McCann ont été blanchis et l'enquête a été classée par la police portugaise l'année suivante.

L'audience de vendredi a été marquée par le témoignage de David Trickey, le psychologue qui accompagne depuis 2007 les frères jumeaux de la petite Maddie, Sean et Amelie, aujourd'hui âgés de huit ans.

Après avoir décliné son identité, cet homme de 46 ans aux cheveux poivre et sel s'est assis devant la juge, accompagné d'une traductrice pour répondre aux questions des avocats.

"Tout ce qui a un impact sur la vie des parents aujourd'hui va affecter les enfants", a-t-il affirmé, sans avoir pu dire si les jumeaux avaient déjà eu accès au livre.

Mais surtout, il se dit inquiet pour les conséquences sur la vie des enfants "au fur et à mesure qu'ils grandiront et qu'ils auront accès plus librement au contenu du livre", notamment sur internet où il est disponible.

"Le procès devrait se poursuivre jusqu'en novembre", a indiqué Isabel Duarte, l'avocate de la famille.

Jeudi, plusieurs proches se sont succédé à la barre pour témoigner des conséquences sur la vie de la famille de la publication du livre.

"Je suis ici aujourd'hui pour Madeleine (...) Je suis venue ici pour arrêter la souffrance que subit ma famille", avait assuré jeudi, à sa sortie du tribunal, Kate McCann, la voix étreinte par l'émotion.

Source: AFP - 13/09/2013
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jLvRH7FqngvvLs__Dmi6-tDfVeRA?docId=e480d1e1-f0d0-4c6d-becd-fddec41fa113
Voir: http://www.youtube.com/watch?v=tbKR1BD-K6E